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mardi 5 février 2019

Il était une fois… un petit budget participatif


Que penser de ce budget ?
Après 5 années de pouvoir solitaire, le maire se convertirait-il aux vertus de la démocratie participative ?

Avec plus de 50 propositions, les Villecresnois montrent qu’ils veulent être associés à la vie de leur ville.

Nous retrouvons beaucoup de propositions identifiées lors de nos rencontres, Un certain nombre d’entre elles font partie du nouveau projet municipal porté par Patrick Farcy.

Les Villecresnois demandent également à être associés à la réalisation de ces projets. L’efficacité d’une équipe doit être jugée sur sa capacité à agir conformément à la demande.

Au bout de 5 ans de mandature, proposer un budget de 2€ par habitant alors que la moyenne nationale est à 5€ n’est pas un gage de démocratie participative mais une manœuvre électorale permettant de présenter en exemple la mandature de G. Guille.

Ce budget participatif n’est qu’un petit élément de la vie démocratique. Utilisé seul, il ne donne qu'une illustration de la démocratie locale. En réalité, les habitants sont exclus des choix importants de la commune.

Nous aurions souhaité par exemple, être consultés sur le choix structurant de l’aménagement coûteux de notre centre-ville et la suppression de places de parking. Ce sont des enjeux de plusieurs millions d’euros ! En revanche, nous n’avons eu qu’une gouvernance verticale et sans concertation ni écoute du maire.

A 14 mois des échéances électorales la ficelle est grosse.

lundi 2 juillet 2018

Un maire au comportement pitoyable

Voici la tribune d'opinion que les élus de notre Groupe ont transmis au service communication afin qu'elle soit publiée dans le Mag de juillet. Elle traite de l'attitude du maire et de son adjoint aux associations, qui, après avoir refusé leur aide à l'école Espoir Autisme, cherchent, sans honte, à s'attribuer le mérite des résultats obtenus par le député auprès du territoire et de l'administration.




Dans un texte aussi long que maladroit, le maire tente de nier le rôle majeur joué par le député de notre circonscription dans la mise en œuvre de mesures de soutien à l’école Espoir Autisme, pour s’en attribuer, seul, le mérite.

Ne soyons pas dupes.



Au cours de la réunion du conseil municipal du 2 mai c’est bien lui qui a refusé de faire voter une aide de 20000 €. C’est lui également qui a osé soutenir que la fermeture de l’école pourrait lui permettre de renaître de ses cendres. Lui, enfin, qui a accusé notre représentant de vouloir faire pleurer dans les chaumières !  (Voirla vidéo sur notre site)

Dans son message aux Villecresnois il affirme avoir demandé une aide au GPSEA dès le 24 janvier 2017 sans s’étonner que près d’un an et demi plus tard il n’avait toujours pas reçu de réponse. Monsieur Guille démontre ainsi lui-même son faible poids dans l’instance intercommunale ! En réalité la réponse positive du Président du T11 en date du 28 mai a fait suite à la demande expresse du député.

Il énumère enfin une suite de lettres au Président de la République ou à l’administration, restées toutes sans réponse, alors que dans le même temps, le député, lui, décrochait des rendez-vous qui devraient permettre d’avancer vers la pérennité de l’école.

Le député avait promis aux familles qu’il les aiderait ; il l’a fait. Un an plus tôt le maire leur avait promis la même chose mais il est revenu sur ses engagements.

Inutile d’en dire davantage.

lundi 19 mars 2018

OPACITÉ et HYPOCRISIE

Lors de la réunion du conseil municipal du 15 février dernier, le représentant de Villecresnes Avenir, a demandé formellement au maire d'avoir accès à l'ensemble du dossier de consultation concernant le projet du centre-ville. Réponse du maire : “aucun souci”


Et pourtant !  Voici ce qui s'est passé ensuite :
  • Lundi 5 mars 2018 à 9h45, notre élu appelle le maire afin de lui communiquer des dates de disponibilité. Le maire confirme son accord et lui indique en informer immédiatement le Directeur du service Urbanisme. Le même jour ce dernier propose un rendez-vous fixé au 14 mars.
  • Le 8 mars , monsieur Jacques LOCHON, adjoint en charge de l'urbanisme, adresse un mail à monsieur CULLIER de LABADIE pour reporter le rendez-vous  à une date ultérieure.
  • Le 13 mars,  le directeur des ressources monsieur BASSOULET indique à notre élu avoir reçu instruction de messieurs DEBARRY et LOCHON  de renvoyer la consultation du dossier au retour du maire.
Face à cette volonté manifeste de cacher le dossier de consultation ayant abouti à la désignation de COGEDIM comme opérateur pour ce projet immobilier, les élus de Villecresnes Avenir n'ont eu d'autre choix que d'introduire une action en référé auprès du juge administratif


En attendant il est permis de se poser plusieurs questions :
  • Pourquoi est-on revenu sur l'accord donné en séance et au téléphone ? Le maire joue-t-il les hypocrites ?
  • Que vient faire monsieur Debarry dans cette affaire ? Se voit-il déjà calife à la place du calife ? 
  • Quel est le rôle exact de monsieur Lochon toujours incapable d'expliquer quoi que ce soit ?
  • Y a-t-il eu une vraie consultation ? Si oui a-t-elle été réalisée dans les formes adéquates ? 
  • De quoi le maire et ses colistiers ont-ils peur ? Existe-t-il des accords cachés ?
Déjà en 2015 le maire avait refusé obstinément de nous communiquer l'audit des finances auquel il faisait dire ce qui l'arrangeait. Il aura fallu que le juge administratif le contraigne à publier ce rapport pour que l'on s'aperçoive que tout était manipulé. 

De la même manière, la modification du PLU qui, aujourd'hui, rend possible l'opération immobilière du centre-ville, n'a fait l'objet que d'une information passive au cours des mois de juillet et août 2017 et le projet lui-même n'a jamais été présenté à la population.

Villecresnes Avenir ne cédera pas face à ces élus dissimulateurs


mercredi 28 février 2018

Tentative de pression sur témoins à la mairie de Villecresnes

Tout le monde a suivi avec effarement la relation par la presse de l'affaire dite de la ferraille. Le dernier article, publié le 14 février (cliquer ici pour relire), faisait état de la garde à vue de six agents des services techniques et de la transmission, par les enquêteurs, du dossier au parquet. A cette affaire sont liées des plaintes pour harcèlement, prises très au sérieux par la justice.

Hier, 27 février, alors que l'enquête de police vient d'être close et que le Procureur de la République est sur le point de prendre sa décision sur les suites judiciaires à donner à cette affaire et à celles qui lui sont liées, le directeur du pôle ressources , sur instruction du maire, vient de décider d'ouvrir une enquête administrative pour, nous citons, “vérifier l'exactitude des dires et qualifier les faits”. Mais ou sommes-nous ?

Cliquer pour agrandir
Cette décision qui est à la fois une erreur profonde de procédure et une faute morale du maire et de son collaborateur, appelle de notre part plusieurs questions et remarques :
  1. Est-ce le rôle de l'autorité administrative locale de refaire une enquête pour “vérifier l'exactitude des dires et qualifier les faits” ? Imagine-t-elle que la Police a mal fait son travail 
  2. Il faut rappeler qu'au moment où des agents l'ont informé de l'existence du trafic, le maire a interdit à sa Directrice Générale des Services d'ouvrir une enquête administrative qui aurait précédé l'enquête de police. Il a même fini par la renvoyer brutalement. Pourquoi dans ces conditions, alors que le dossier d'instruction judiciaire est quasiment clos, lance-t-il cette curieuse procédure ?  
  3. Les agents (surtout ceux qui ont lancé les alertes bien sûr) vont “comparaître” devant le DGS et la DRH, sans témoin, sans personne pour les assister. Au moment où ces personnes pourraient être amenées à témoigner  face à la justice, la méthode interpelle.
Pour nous, le risque est grand que cette opération n'ait qu'un seul but : intimider ceux qui ont alerté, faire pression sur ceux qui ont déposé des mains courantes ou des plaintes, afin de tenter de les faire revenir sur leurs dispositions ou d'en limiter les effets. C'est grave, très grave. 

Nous rappelons à Messieurs GUILLE et BASSOULET, à Madame FAYETTE que la subornation de témoins est un délit grave au regard du droit pénal français.

On a bien compris que le maire était prêt à tout pour se préserver. Hélas pour eux, c'est à son DPR et à sa DRH qu'il tente de faire porter le chapeau

Dernière minute : Le Parisien publie un article sur le sujet et relate la position du maire (Cliquer ici)


samedi 17 février 2018

Déni de démocratie et manque de respect

Jeudi soir se tenait une réunion du conseil municipal.
Les élus de notre groupe souhaitaient intervenir et faire au maire, par le biais d'une déclaration préalable, un certain nombre de remarques sur le projet immobilier du centre-ville. C'est un processus tout à fait légal et communément admis dans toutes les instances qui fonctionnent de manière démocratique. Mais pas chez nous !

Monsieur Guille a obstinément refusé de laisser la parole aux représentants de Villecresnes Avenir, et ce, sans donner la moindre raison. Il est néanmoins permis d'imaginer que la parution d'un article peu glorieux sur sa gouvernance dans Le Parisien, la veille, ainsi que la présence d'agents dans le public l'aura fait basculer en mode “panique”.

Les élus minoritaires n'ont en réalité que deux moyens de se faire entendre et de faire avancer les dossiers importants : les questions orales (on y reviendra) et les déclarations générales. 
Le maire qui, déjà, refusait de répondre sérieusement aux questions qui lui étaient adressées refuse maintenant d'entendre. La démocratie traverse une période bien difficile à Villecresnes.
Encore 2 ans !

Voici deux vidéos qui permettent de se rendre compte des difficultés rencontrées par nos élus, mais également de leur ténacité et de la cohérence de leurs idées.
  • La première montre l'attitude du maire 

  • La seconde reprend la déclaration qu'il aurait dû entendre jeudi soir



A suivre dans les prochains jours, les autres moments forts de cette séance : le débat sur le vote du budget 2018 et la réponse aux questions orales 


dimanche 23 avril 2017

Une année d'enfumage...

Il y a un peu plus d'un an nous nous faisions l'écho de graves irrégularités dans l'autorisation accordée par messieurs Guille et Lochon à l'opérateur FREE pour la construction d'un nouveau mât téléphonique, au plus proche d'une zone habitée et sans la moindre concertation. Vous pourrez relire les faits en cliquant sur le lien ci-dessous


Le 24 mars Le Parisien relayait à son tour le problème rencontré par les habitants de ce quartier de Villecresnes.

Cliquer pour relire l'article
Au cours des rencontres entre le maire, son adjoint et les riverains, plusieurs affirmations ont été faites, des engagements ont été pris et confirmés dans la presse ainsi que dans le magazine municipal.
  1. Le 12 juillet 2016, le maire et son adjoint Lochon s'étaient engagés à organiser une réunion avec FREE afin de vérifier s'il était possible de faire supporter de nouveaux équipements techniques au mât existant ce qui aurait permis d'éviter la construction du second pylône  Cette promesse est restée lettre morte, mais  entre temps du matériel supplémentaire a été ajouté sur le premier pylône en faisant croire aux riverains qu'il s'agissait d'une opération de maintenance. Tout ceci sans information, sans autorisation, sans contrôle des puissances, etc, C'est donc la double peine pour les riverains.
  2. Le maire et son adjoint Lochon s'étaient également engagés à “corriger le tir et négocier avec FREE pour demander un habillage du pylône afin de maquiller sa présence dans les cieux villecresnois. Apres un silence assourdissant d'un an et des relances des riverains ce qui est proposé aujourd'hui consiste à peindre le mât et à consulter les riverains sur la couleur de la peinture. 
Dans le Magazine municipal de ce mois-ci la municipalité parle de développement durable mais le maire et ses adjoints savent ils seulement de quoi il parlent? L'installation de ces pylônes successifs et les méthodes d'attribution des autorisations administratives sont en totale opposition avec les principes du développement durable qui prônent la prise en compte des parties prenantes dans les décisions... 

La colère des riverains ne faiblit pas:  Nous sommes dans une inacceptable indigence. Rien n'a bougé. Pire en terme d'habillage, le maire nous propose un nuancier de peinture pour tenter de dissimuler ce mastodonte de 34 mètres de hauteur dont l'ombre projetée génère des masques solaires chez tous les riverains. Nous sommes toujours en attente de jugement auprès du tribunal administratif dont nous attendons la remise en cause de cette décision.”


jeudi 13 octobre 2016

MENSONGE


Voici un texte envoyé par au maire pour publication sur le site officiel de la ville. 
(Rubrique libre expression)

Lors du dernier conseil municipal, à l’occasion de ses réponses aux questions orales de notre groupe, le maire nous a, une nouvelle fois, accusés de proférer des “accusations mensongères”. C’est cocasse de la part d’un homme qui vient d’être mis en examen pour diffamation envers particuliers.

Nous avons décidé de rappeler quelques vérités à propos du mensonge.

“Un récit est dit vrai quand le fait raconté est réellement arrivé et faux quand le fait raconté n’est arrivé nulle part”. Spinoza.
Le mensonge est donc clairement défini ; il ne laisse pas place à l’interprétation ou à l’approximation. Il y a mensonge lorsque le fait proclamé, n’est absolument pas survenu. Il s’agit de duplicité délibérée.

Le souci de la vérité, comme la pratique du mensonge, dévoilent plus que tout autre comportement, la personnalité de ceux qui en usent.
Attribuer publiquement aux autres des turpitudes inventées, c’est mentir à tous.
Les mensonges qui introduisent et banalisent défiance et suspicion dans les relations entre les citoyens, et vis à vis de leurs représentants, sont dévastateurs pour le corps social.

Le mensonge, la manipulation, la diffamation sont les armes des faibles. Ils leur tiennent lieu de principe d’action, de méthode de gouvernance et de mode de rapport à autrui.
Mentir, c’est refuser de faire face au réel, qui impose de la rigueur et en conséquence, déclarer que les problèmes viennent toujours des autres.

La vérité est une discipline de vie, le mensonge est une dérive. 

mardi 6 septembre 2016

A Villecresnes les familles sont sacrifiées


Dans un article publié dès le 8 octobre2014, nous posions déjà cette question :

“ La nouvelle municipalité aime-t-elle les familles ? ”

Aujourd’hui, après deux années où nous avons pu observer les choix, les pratiques et les décisions de Monsieur Guille et de ses adjoints, la réponse est on ne peut plus évidente.

Les familles et les jeunes ménages ne sont pas une priorité pour cette équipe municipale composée en majorité de seniors.


Page 6 du magazine de juin 2016
En effet, outre la décision du maire de revenir sur sa promesse de gratuité du transport scolaire des enfants d’ATILLY transférés au nouveau groupe scolaire du bois d'Auteuil, (Cliquer ici pour voir la pétitionlancée par des parents d’élèves) les attaques et les mauvais coups réservés aux familles furent nombreux depuis le début de la nouvelle mandature
  • La hausse des impôts locaux de 11%, infligée à tous mais singulièrement aux familles qui, c’est évident, ont les charges les plus lourdes.
  • L’accroissement des tarifs de la restauration scolaire et des activités périscolaires compris entre 15 et 35% selon les services.
  • L’augmentation de 30 à 50% des tarifs de certaines prestations du club ados pour l’année 2016. Le seul argument péniblement avancé fut la comparaison avec les villes environnantes, ce qui n’a aucun sens.
  • L’application, entre septembre et décembre 2014, d’une tarification passerelle abusive de 1,10 € les 30 minutes, un tarif par ailleurs illégal.
  • La réduction des dispositions proposées dans le cadre du Système Minimum d’Accueil.
  • La baisse considérable des aides du CCAS aux familles vivant en dessous du seuil de pauvreté, à celles ayant des difficultés passagères de budget suite à un imprévu ou dans l’impossibilité de faire face à des besoins vitaux (logement, nourriture, eau, énergie).
Par contre ce même maire n’hésite pas à subventionner les voyages de quelques privilégiés, à payer totalement celui de sa première adjointe, à attribuer des frais de petits déplacements à ses élus, à se doter d’une carte bancaire à débit important, à attribuer une rémunération hors normes à sa Directrice Générale des Services et à la virer quelques mois plus tard, à couvrir les agissements d’adjoints qui achètent sans respecter les procédures, à payer cher un audit destiné à couvrir ses mensonges, à dépenser des sommes importantes en frais d’avocat pour le défendre, souvent sans succès, devant les tribunaux en raison de ses pratiques irrespectueuses de la loi.

Monsieur le maire, il serait temps que vous compreniez que les familles et la jeunesse constituent l’avenir de nos communautés humaines et qu’elles doivent être traités en conséquence, c’est-à-dire avec intelligence, générosité et sans parti pris.

vendredi 10 juin 2016

Le maire désavoue son adjoint “mezzo voce”

A la suite des propos injustifiés et diffamatoires tenus publiquement, au cours de la réunion du conseil municipal du lundi 30 mai, par M. Fossoyeux, les élus du groupe Villecresnes Avenir ont adressé une lettre ouverte au maire pour lui demander de démentir les propos de son adjoint. Monsieur Guille vient de publier sa réponse et voici la lecture que nous en faisons.

1) Ce qu'il écrit à propos de ce grave dérapage :

“D'après ce que l’on m’a relaté et en continuité avec votre attitude habituelle en conseil municipal, vous avez, une fois de plus, tenu des propos provocateurs dépassant largement le cadre du sujet traité ce qui, dois-je vous le rappeler, est contraire aux termes de notre règlement intérieur.
Cette attitude n’a pu que générer des échanges polémiques regrettables qui ne contribuent pas, loin s’en faut, au dialogue démocratique. Le maire-adjoint en charge des  finances a sa liberté de parole et il vous a apporté  la contradiction, hors de ma présence,  dans des termes qui sont les siens et dont je conçois qu’ils ont pu vous paraître excessifs.”

C'est un démenti du bout des lèvres, mais cela constitue tout de même un désaveu. Pour que chacun puisse se faire une opinion, voici le contenu intégral de l'intervention, de Didier Giard, parfaitement dans le sujet. Ni le fond ni la forme ne s'apparentent à de la provocation. Ce qu'il dit n'est que la triste réalité.



2) Le maire n'hésite pas à inverser les rôles, lorsqu'il dit :

“Le conseil municipal est un lieu d’échange et vous persistez dans une attitude qui consiste à provoquer pour pouvoir ensuite porter plainte en “fonction des réponses qui vous sont données.  Dans ce cas, tout dialogue devient impossible.”

On croit rêver. Lieu d'échange ? Pour cela il faudrait que le maire change de comportement en conseil. (Micro coupé, interruptions brutales, refus de donner la parole...de nombreuses vidéos en attestent). Quant aux plaintes, si elle étaient abusives, elles n'aboutiraient pas à sa condamnation comme ce fut le cas pour le règlement du conseil municipal et pour son refus de communiquer l'audit financier. Et ce n'est sans doute pas fini.

3) A propos de l'ancien maire

“S’il est normal que nos actions puissent être discutées par l’opposition ainsi que le réclame le jeu démocratique, celle-ci ne peut être un outil de vengeance de l’ancien maire qui deux ans après n’a, semble-t-il, toujours pas digéré sa défaite.”

Cette lettre a été adressée au maire par les élus du groupe Villecresnes Avenir. Il devrait s’en tenir à cela au lieu de nous servir ses antiennes. Depuis plus de deux ans, c'est lui qui ne cesse d’évoquer l'équipe précédente pour se disculper. Tout récemment encore avec sa dernière tribune publiée dans le magazine municipal. 

mardi 7 juin 2016

Dire et écrire des choses sans jamais justifier quoi que ce soit !


M. Guille a publié dans le magazine municipal de juin une tribune traitant d’un redressement de cotisations sociales, opéré par l’URSSAF sur la commune, à propos des exercices 2013, 2014 et 2015. Comme d’habitude il cherche à mettre l’ensemble de la responsabilité sur l’équipe précédente, et particulièrement sur l'ancien maire, agressé personnellement. 

Pourtant il y a matière à une analyse plus fine et plus réaliste :
  1. Des redressements de ce type arrivent fréquemment dans de nombreuses entreprises et correspondent presque toujours à des erreurs humaines dues à la complexité croissante de la législation.
  2. Nous ne sommes plus aux affaires depuis mars 2014. La période contrôlée étant de 36 mois, 21 mois incombent à Guille et 15 à nous.
  3. A Villecresnes, les cotisations à l’URSSAF représentent environ 700000 €/an. Le redressement dont parle monsieur Guille (40000 € pour les 3 années) équivaut donc à 2% des sommes à payer. C'est une marge d’erreur classique.
  4. Les informations contenues dans la tribune du maire ne sont utiles que si elles sont accompagnées des raisons précises qui ont motivé ces redressements. Comment sans cela juger de la gravité et de la responsabilité ?
L’accroissement de la complexité des systèmes de paie et la nécessité de faire évoluer la gestion du personnel, est justement ce qui nous avait décidé à créer le poste de DRH au sein des services municipaux, en juin 2013. La titulaire du poste est toujours en fonction, et la baisse du niveau des redressements entre 2013 et 2015, est à mettre à l'actif de son travail et sûrement pas à celui du maire qui ne comprend pas grand-chose au sujet.

Le plus comique, malheureusement pour M. Guille, est qu’à l’époque il n’avait pas approuvé cette création de ce poste, ce qui ne l'empêche pas de chercher à en tirer avantage aujourd'hui. (Cliquer pour voir le compte-rendu succinct dela réunion du conseil)

Notre réponse argumentée et structurée prouve, une fois encore, que Villecresnes Avenir connait les dossiers et en parle avec précision, quand le maire démontre, lui, que la seule chose qu’il sache vraiment faire est de toujours reporter la responsabilité sur l'équipe précédente, sans jamais assumer ses mensonges, ses échecs ou ses erreurs.


vendredi 3 juin 2016

Lettre ouverte à monsieur le maire de Villecresnes

Les élus du groupe Villecresnes Avenir ont décidé de réagir aux propos injustifiés et diffamatoires tenus publiquement au cours de la réunion du conseil municipal du lundi 30 mai, par monsieur Fossoyeux, adjoint aux finances. En voici le texte intégral.

Monsieur le maire,

Lundi 30 mai, lors d’un échange précédant l’approbation du compte administratif 2015, votre adjoint aux finances, a déclaré devant l’assemblée municipale, qu’à la fin de notre mandature, la ville de Villecresnes était à deux doigts d’être mise sous tutelle.

La mise sous tutelle n’est pas un objet de polémique. C’est une procédure lourde qui obéit à des règles très précises, définies par l’article L1612-14 du code général des collectivités territoriales. Celui-ci précise que  “Lorsque l'arrêté des comptes des collectivités territoriales fait apparaître dans l'exécution du budget, après vérification de la sincérité des inscriptions de recettes et de dépenses, un déficit égal ou supérieur à 10 % des recettes de la section de fonctionnement s'il s'agit d'une commune de moins de 20 000 habitants et à 5 % dans les autres cas, la chambre régionale des comptes, saisie par le représentant de l'Etat, propose à la collectivité territoriale les mesures nécessaires au rétablissement de l'équilibre budgétaire, dans le délai d'un mois à compter de cette saisine..”

La réalité de la gestion financière de Villecresnes n’a jamais rien eu à voir avec une telle situation :
  •  C’est une des villes les moins endettée du département
  •  L’excédent brut de fonctionnement a été en moyenne de près de 1,9 millions d’€, pour chacune des années de 2008 à 2013
  • Au cours des exercices 2012, 2013 et 2014 les comptes administratifs ont fait apparaître, des excédents de recettes respectivement de 1954043,29 €, 1515476,57 €, et 1345380,69€
  • Les ratios financiers de notre ville se sont toujours situés dans les normes
  • Aucune alerte, sur aucun poste budgétaire, n’a jamais été émis par les services de l’Etat
  • Aucun risque de ce type n’a été évoqué dans l’audit que vous avez fait réaliser en 2014

 Alors pourquoi Monsieur FOSSOYEUX a-t-il tenu publiquement de tels propos, aussi infondés que provocateurs ? Ce n’est pas la première fois qu’un tel dérapage, gravissime, survient au cours d’une réunion du conseil municipal. Votre équipe ne peut poursuivre plus longtemps ses pratiques diffamatoires.

Les élus de Villecresnes Avenir vous demandent donc de démentir sans tarder les propos scandaleux tenus par votre adjoint.

A défaut de réponse de votre part dans un délai de 5 jours ouvrés, une copie de cette lettre sera alors adressée, à Monsieur le Préfet du Val-de-Marne et à Madame la juge d’instruction en charge de la plainte pour diffamation, déjà déposée à votre encontre.

mercredi 20 avril 2016

Le maire étale ses insuffisances au grand jour


Voici la réponse de Villecresnes Avenir à cette lettre distribuée dans nos boites.

Lettre à Monsieur le maire de Villecresnes 

Vous venez de diffuser, dans toutes les boites, une lettre “spéciale” pour nous informer qu'au Bois d'Auteuil, vous auriez été trompé, non par l'ancienne équipe cette fois-ci, mais par de méchants constructeurs.

C'est à mourir de rire. Quelle mouche a bien pu vous piquer ? Pourquoi avez-vous décidé d'attirer ainsi notre attention sur vos errements dans la conduite d'un projet, qui était cadré depuis près de 3 ans, dont vous vous targuiez de changer la nature et la dimension et qui, au final, aboutira à plus de logements que nous ne l'envisagions nous-mêmes avant les élections.

Votre texte n’est qu’une arnaque de communication.

D'abord parce que vous faites mine de découvrir une situation dont vous avez certainement connaissance depuis de nombreuses semaines. En effet, dans votre lettre de janvier 2016 vous citez le chiffre de 362 logements au total tandis que l’EPF dans son communiqué officiel du 24 mars 2016 parle déjà de 384 logements. Vous ne pouviez donc pas ignorer l'existence d'un écart entre votre discours officiel et la réalité à la date de la cession des terrains par l'établissement régional.

Ensuite parce que c’est VOUS qui avez accordé aux constructeurs plus de mètres carrés de surface plancher que ce que nous avions prévu. En effet, ce que vous vous vantez d'avoir gagné sur les logements sociaux a été reporté sur les constructions du marché libre. Et c'était logique car le consortium de constructeurs ne pouvait accepter que la rentabilité globale du projet soit affectée par le changement que vous réclamiez. 

C’est VOUS encore qui avez souhaité un maximum de grands appartements. Vous pensiez probablement, de cette manière, réaliser une sélection des futurs Villecresnois par l’argent. La réalité économique inflige aujourd’hui un sérieux camouflet à vos idées.

Enfin comment ne pas faire le lien entre cette "découverte tardive" (qui traduit en fait une profonde méconnaissance des dossiers) et l'affaiblissement des compétences du service urbanisme ? Les élus de Villecresnes Avenir s'étaient opposés, à juste titre, à votre décision irréfléchie de supprimer le poste de Directeur du service urbanisme.

Aujourd’hui, dépassé, vous criez NON à la “sur-densification” immobilière. A qui s'adresse ce slogan ? Sûrement pas à l'opposition, ni aux Villecresnois qui n'y peuvent rien et encore moins aux constructeurs. Il ne peut s'agir que d'une tentative désespérée de nous faire croire que vous êtes un rempart contre le bétonnage, quand tout, désormais, démontre le contraire. (Bois d'Auteuil, rue du Dr Bertrand, rue Cavaillès, bientôt Allée Royale, et Place de la mairie)

A vous lire ou à vous entendre, le Groupe Fichet, le groupe European Homes, Free Mobile, tous ces professionnels abusent de votre bonne foi. Mais n'est-ce pas vous qui tentez de duper vos administrés ?

Plutôt que d'étaler dans toutes les boites à lettres l'étendue de votre naïveté et de votre manque de professionnalisme, vous devriez mieux préparer vos négociations, anticiper les problèmes, et travailler davantage vos dossiers avant de décider.

mercredi 13 avril 2016

Le salaire de la DGS : l'épilogue


Tout le monde se souvient sans doute de nos alertes et de nos interventions concernant le salaire pharaonique accordé par notre grand gestionnaire municipal à sa Directrice Générale des Services. Plus ou moins 6000 € mensuels, dont une partie mise à la charge du CCAS. (Relire)

Après intervention de la Trésorerie (service de l’Etat) la dame va devoir rembourser.

Lors d'une réunion du conseil d’administration du CCAS (6 février 2016) le maire a reconnu qu'il s'était mis dans l'illégalité. Extrait du PV :
“Monsieur Guille explique la diminution du chapitre 011 par la baisse du budget Fêtes et Cérémonies et la réduction du chapitre 12 par la suppression des indemnités accessoires (versements effectués au profit de la DGS sur le budget du CCAS), du fait de leur illégalité sur demande de la Trésorière Principale de Chennevières”

Cela commence à faire beaucoup pour monsieur Guille :
  • Règlement intérieur du conseil municipal : illégal (tribunal administratif)
  • Refus de communiquer l’audit : illégal (tribunal administratif)
  • Niveau et modalités de versement du salaire de sa DGS : illégal (Service de l'Etat)
  • Mensonges au conseil municipal : amoral
  • Article mensonger dans le magazine (audit) : amoral
Et ce n'est sûrement pas terminé !



jeudi 31 mars 2016

Qui dit un mensonge, en dit cent (Proverbe)


Le 24 mars, l'EPF (Etablissement Public Foncier dépendant de la Région), a publié un communiqué qui fait un bilan objectif du projet foncier-immobilier du Bois d'Auteuil. (voir photo ci-dessous)


On peut y lire qu'au total 384 logements auront été ou seront construits sur les terrains acquis par l'institution régionale auprès de La Poste. Mieux encore : l'EPF nous apprend que le taux de logements sociaux sera finalement de 41% : 30% pour les logements locatifs et 11% pour les logements en location-accession. (PSLA = Prêt social location-accession). Dans notre projet ce taux était prévu à 38%. (140 sur 376)
384 logements, c'est l'EPF qui le dit et c'est très loin des engagements pris par monsieur Guille, qui, pendant la campagne, se vantait de RENÉGOCIER l'ensemble du projet. (Voir photo)

A l'époque beaucoup ont cru ce qu'il promettait. Mais maintenant nous le connaissons et nous savons qu'il ne recule pas devant le mensonge, que ce soit à propos du bétonnage (l'Allée Royale arrive à grande vitesse), de l'audit, de l'antenne FREE, des arbres de l'avenue du Château, ou de la prétendue nécessité d'augmenter nos impôts.
Ce communiqué en administre une preuve supplémentaire.

jeudi 24 mars 2016

Le Parisien confirme le scandale

Dans un article publié aujourd'hui, Le Parisien confirme le comportement scandaleux du maire à propos de l'autorisation donnée à FREE d'implanter un second mât et de nouvelles antennes téléphoniques dans le secteur des ateliers de Beaumont.
  • Refus de recevoir et d'entendre la protestation des riverains
  • Signature d'une convention non autorisée par le conseil municipal
  • Mensonges dans ses réponses au conseil municipal 
Cliquez pour agrandir
Ce comportement est indigne d'un élu et plus encore d'un maire. Il démontre l'étendue des lacunes de monsieur Guille en matière de démocratie, de capacité au dialogue, et de respect des institutions.

Dans ces conditions les élus de Villecresnes Avenir ont fait parvenir un courrier au maire pour lui demander la réinscription de la délibération concernant la convention FREE à l'ordre du jour d'un prochain conseil.

Cliquez pour agrandir

jeudi 3 mars 2016

A VILLECRESNES LA DÉMOCRATIE EST GRAVEMENT EN DANGER


Nous venons de démontrer, à propos de l'audit, que monsieur Guille, maire de Villecresnes, était capable de beaucoup de comportements indignes tels que mentir sans vergogne et dissimuler des documents pour éviter d'être pris la main dans le sac.

Voici ce que nous découvrons encore !

Nous avons eu accès au dossier concernant l'implantation d'un mât-antenne accordée à la société FREE MOBILE, et voici les faits : 
  • Le 10 avril 2015, monsieur le maire de Villecresnes, soumet au vote du conseil municipal une délibération l'autorisant à signer une convention avec l'opérateur FREE MOBILE, en vue de l'implantation d'un relais de téléphone mobile sur le site communal des ateliers de Beaumont. Au cours du débat qui précède le vote il affirme“ que le projet consiste à ajouter un râteau supplémentaire au mât déjà existant sue ce site”
  • Premier comportement gravissime pour un maire : la convention dont il était question dans la délibération était déjà signée depuis le 3 février 2015, donc sans autorisation de l'assemblée délibérante, donc dans l'ILLÉGALITÉ.
  • Deuxième problème grave du point de vue de la moralité et du respect des institutions et des citoyens : Alors qu'il affirme aux élus que seul un râteau supplémentaire sera implanté sur le mât existant, les échanges de courriers avec FREE MOBILE ainsi que la convention et son plan annexé prouvent que la construction du second mât et des installations techniques correspondantes sont envisagés depuis juin 2014.
Comme d'habitude, contrairement à la municipalité, Villecresnes Avenir n'avance pas d'informations sans preuves. Les voici :
Nous invitons tous les Villecresnois  qui auraient à connaître de tels agissements à nous alerter, car c'est ensemble que nous forcerons ce maire à se comporter dignement tant vis à vis des personnes que des institutions.






samedi 27 février 2016

Des liens pour prendre connaissance des mensonges de monsieur Guille

Dans un document distribué le 30 janvier 2014, monsieur Guille écrivait 
Lors du mandat de Daniel Wappler, les dépenses de fonctionnement et de personnel ont augmenté de manière vertigineuse, tout comme la dette
Il a ensuite maintenu ces accusations dans un article publié dans le magazine municipal d’octobre 2014, en faisant référence au travail effectué par des experts.

Nous avons donc procédé à une lecture précise du travail et des conclusions du cabinet KOPFLER sur les trois points évoqués par monsieur Guille. Et sur ces questions, comme sur d’autres d’ailleurs, la conclusion est simple : IL A MENTI  

Nous vous invitons à prendre connaissance de tous ces éléments en cliquant sur les liens suivants :
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mardi 19 janvier 2016

Le Tribunal Administratif condamne sèchement le maire pour la seconde fois

Par un jugement rendu le 8 janvier 2016, le tribunal administratif de Melun vient de condamner le maire pour la seconde fois. Son refus persistant de publier l'audit des finances communales, réalisé sur fonds publics, est ainsi jugé totalement contraire à la loi. Les termes de la condamnation sont sans équivoque.

RAPPEL : Tout au long de la campagne électorale, Monsieur Guille avait mis en cause notre gestion des finances, à tort, comme le démontraient pourtant un niveau d’endettement parmi les plus faibles du département du Val-de-Marne, et un taux d’épargne raisonnable, eu égard aux nombreux investissements réalisées et aux services créés pendant notre mandature.

Sitôt élu, Monsieur GUILLE a voulu étayer ses affirmations auprès de la population en commandant un audit des finances communales à un “cabinet d’experts” (selon ses termes) et, en octobre 2014, il a publié un article de 3 pages dans le magazine municipal, article bien évidemment très polémique tant sur le fond que dans la forme. 

Les élus d’opposition ont alors demandé au maire, par une question orale posée au cours de la réunion du conseil municipal du 16 février, de bien vouloir rendre ce rapport public afin qu’ils puissent en prendre connaissance et exercer leur droit de réponse. Refus sec et sans explication du maire qui a simplement déclaré “ne pas souhaiter rendre public un document de travail”  (voir vidéo ci-dessous)


Nous avons réitéré à plusieurs reprises nos demandes, mais à chaque fois, nous nous sommes heurtés, soit à un refus, soit à une absence de réponse, et ce, malgré un avis de la CADA qui enjoignait à la municipalité de se conformer à la loi. C'est la raison pour laquelle nous avons été conduits à introduire une requête auprès du tribunal.


Justice vient donc de nous être rendue, et le maire a désormais un mois pour s'exécuter.


Le pire de tout cela est le coût final de ce stupide entêtement : 
  • Coût de l'audit : 11000 €
  • Frais d'avocats pour ne pas le publier : probablement entre 10000 et 15000 € (cabinet spécialisé parisien)
Voilà qui n'est pas digne de quelqu'un qui se présente en champion de la gestion rigoureuse. Tout cela pour ne pas être pris en flagrant délit de mensonges. Un peu plus d'intelligence et moins d'arrogance lui aurait permis d'épargner cette dépense inutile au budget de la ville. Mais il est vrai qu'il s'apprêtait à augmenter nos impôts.................

ADDENDUM :Nous venons d'adresser un courrier au maire et au Préfet afin d'obtenir l'application du jugement le plus tôt possible. Lire

Lire également la presse sur ce thème

jeudi 7 janvier 2016

Les censeurs frappent à nouveau


Le groupe Villecresnes Avenir a fait parvenir le 7 décembre dernier, une tribune destinée à être publiée sur le site internet de la ville, conformément au règlement intérieur du conseil municipal. A ce jour, elle n'est toujours pas mise en ligne et aucune explication n'a été fournie à nos élus.

Cette tribune avait pour objectif d'informer les Villecresnois de la condamnation, par le tribunal administratif, des pratiques restrictives du maire et de son administration, quant au droit d'expression de l'opposition. On pourra lire la tribune en cliquant sur ce lien.

Cliquer sur l'image pour voir un extrait du jugement

Est-il nécessaire de préciser que les premières victimes d'un tel comportement sont les lecteurs du site eux-mêmes, privés ainsi d'une information dont eux seuls ont le droit de dire si elle les intéresse ou pas. Nous, nous considérons important que les administrés sachent que les pratiques de leur maire et de ses complices sont jugés illégales par la Justice.

Qu'en sera-t-il, la semaine prochaine, lorsque le même juge administratif condamnera de nouveau et sévèrement, Monsieur notre maire pour son refus de communiquer l'audit financier dont il parle tant ? Et pourtant il aura dépensé beaucoup d'argent (de la commune bien sûr) pour éviter ce nouveau camouflet. Le jugement nous sera communiqué dans quelques jours, mais voici l'avis du rapporteur public : "Annulation de la décision de refus de communiquer de la commune de Villecresnes par méconnaissance des dispositions de l'article 1er de la loi du 17 juillet 1978. Injonction à communiquer l'audit financier de 2014." 

Recours d'administrés contre des décisions non conformes, rappel à l'ordre par le Préfet, condamnation par la justice administrative, avis négatifs de la CADA sur ses pratiques opaques, visé par une plainte pour diffamation publique, voilà le triste bilan de la gouvernance antirépublicaine de Monsieur Guille. 

Il lui aura échappé, qu'un élu doit respecter les lois et les valeurs de la République, et être irréprochable. Il y a des personnes qui tardent à se mettre à niveau.


vendredi 13 novembre 2015

Des achats qui posent problème


Depuis plusieurs mois, nous avons quelques raisons de nous interroger sur la manière dont les achats de véhicules, ont été réalisés par la municipalité, depuis le début de cette mandature.

Les achats des collectivités publiques obéissant à des règles précises, et la loi donnant à tout citoyen, le droit de vérifier qu'elles sont effectivement respectées, nous avions dès le 14 mars 2015, demandé au maire de nous adresser une copie des consultations effectuées et des factures.

Face à l’absence de réponse dans un délai normal, nous nous sommes alors adressés à la Commission des Actes administratifs (CADA), et après son intervention, nous avons fini par obtenir des bons de commande et des factures mais aucun des devis qui sont pourtant obligatoires lors des achats publics.

Ainsi 3 véhicules, tous de marque RENAULT, ont été acquis sans la consultation préalable de plusieurs garages :
  • Une voiture de fonction CAPTURE pour la Directrice Générale de Services 
  • Une voiture de fonction CAPTURE pour le Directeur adjoint des Services Techniques 
  • Une voiture CLIO, destinée à la police municipale

 La TWINGO qui représentait le 1er prix du grand jeu organisé par les commerçants du marché, et financée pour une large part par la municipalité (selon ses propres déclarations), pourrait, le cas échéant, être ajoutée à la liste.

Interrogé, le maire reconnait les faits et les justifie par l’urgence. Comme si l’achat de voitures de fonction pouvait revêtir ce caractère !

Ce qui fait débat, c’est qu’un de ses adjoints, Monsieur FOSSOYEUX, est  le dirigeant  de la société CARAR, (Centrale d’Achats du Réseau des Agents Renault).  

Convenons qu’il y a matière à s’interroger ! 

C’est la raison pour laquelle nous souhaitions obtenir des preuves du respect des procédures. Preuves que nous n’avons pas obtenues !

Une alerte a été adressée à la Cour Régionale des Comptes.