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lundi 17 octobre 2016

La réponse d'Annie-France VIDON à la tribune de la majorité

A sa demande, nous publions la réponse et les précisions apportées par Annie-France Vidon, conseillère municipale du notre groupe, à sa mise en cause dans la tribune de la majorité. 

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La tribune d’octobre du groupe “Bien Vivre à Villecresnes, publiée dans le magazine municipal a souhaité porter à la connaissance des Villecresnois le fait suivant :

A l’issue du dernier conseil municipal du 3 octobre, dans la salle du conseil, la femme du Maire a été violemment prise à partie par un conseiller municipal de l’opposition, en des termes injurieux tant pour le Maire que pour sa femme, termes que nous n’osons même pas reproduire ici.”

Je souhaite apporter un démenti formel à ces propos qui tentent de déformer la réalité. La seule manière pour moi de le faire est de restituer mot pour mot l’échange que j’ai eu avec l’épouse du maire, que par ailleurs je connais depuis très longtemps.

Agacée, comme tous mes collègues, par la désinvolture avec laquelle le maire avait répondu à nos questions orales, par ses accusations et ses mensonges à notre égard, j’ai eu un échange rapide avec madame Guille à la sortie du conseil. En voici les termes précis :

Moi : “ Si j’étais toi je ne serais pas fière d’avoir un mari comme ça”
Elle : ” Tu es folle” 
Moi : “ Pas du tout je ne suis pas folle et je répète si j’étais toi je ne serais pas fière d’avoir un mari comme ça”
Je poursuis mon chemin vers le parking de la mairie, madame Guille me suit et me lance
Elle : “ Et bien moi, je ne suis pas fière de t’avoir comme voisine ”
Moi : “ J’habitais là avant toi il ne fallait pas venir habiter Villecresnes. Il fallait rester où vous étiez” 

C’est tout.

Nous avons également des témoins qui pourront attester de l’exactitude de ce que j’affirme ici.
Je laisse chacun juger du degré de violence et du niveau d’injure contenus dans les termes employés.

Le maire demande ma démission, mais pourquoi ne s’applique-t-il pas à lui-même ce principe puisqu’il est mis en examen pour diffamation publique envers particuliers (dont je fais partie). C’est autrement sérieux ! Je doute que même si son épouse déposait plainte contre moi la justice me réserve un sort identique.

Le maire demande ma démission, mais pourquoi n’a-t-il pas appliqué le même principe à Madame MONTEMBAULT lorsqu’en pleine séance du conseil municipal elle avait traité, publiquement et de manière très agressive, notre regrettée collègue Sylvie ZANOUNE de “saloperie”. N’était-ce pas violent et injurieux ? Il n’a rien dit à l’époque.

Curieusement cette tribune intervient quelques jours seulement après la parution, dans le journal Le Parisien, de l’information concernant la mise en examen du maire pour “diffamation envers particuliers par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique”

M. Guille a-t-il souhaité allumer un contre-feu ? S’est-il inspiré de la défense lamentable de Mr Trump ?

Annie-France VIDON, conseillère municipale