mercredi 28 février 2018

Tentative de pression sur témoins à la mairie de Villecresnes

Tout le monde a suivi avec effarement la relation par la presse de l'affaire dite de la ferraille. Le dernier article, publié le 14 février (cliquer ici pour relire), faisait état de la garde à vue de six agents des services techniques et de la transmission, par les enquêteurs, du dossier au parquet. A cette affaire sont liées des plaintes pour harcèlement, prises très au sérieux par la justice.

Hier, 27 février, alors que l'enquête de police vient d'être close et que le Procureur de la République est sur le point de prendre sa décision sur les suites judiciaires à donner à cette affaire et à celles qui lui sont liées, le directeur du pôle ressources , sur instruction du maire, vient de décider d'ouvrir une enquête administrative pour, nous citons, “vérifier l'exactitude des dires et qualifier les faits”. Mais ou sommes-nous ?

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Cette décision qui est à la fois une erreur profonde de procédure et une faute morale du maire et de son collaborateur, appelle de notre part plusieurs questions et remarques :
  1. Est-ce le rôle de l'autorité administrative locale de refaire une enquête pour “vérifier l'exactitude des dires et qualifier les faits” ? Imagine-t-elle que la Police a mal fait son travail 
  2. Il faut rappeler qu'au moment où des agents l'ont informé de l'existence du trafic, le maire a interdit à sa Directrice Générale des Services d'ouvrir une enquête administrative qui aurait précédé l'enquête de police. Il a même fini par la renvoyer brutalement. Pourquoi dans ces conditions, alors que le dossier d'instruction judiciaire est quasiment clos, lance-t-il cette curieuse procédure ?  
  3. Les agents (surtout ceux qui ont lancé les alertes bien sûr) vont “comparaître” devant le DGS et la DRH, sans témoin, sans personne pour les assister. Au moment où ces personnes pourraient être amenées à témoigner  face à la justice, la méthode interpelle.
Pour nous, le risque est grand que cette opération n'ait qu'un seul but : intimider ceux qui ont alerté, faire pression sur ceux qui ont déposé des mains courantes ou des plaintes, afin de tenter de les faire revenir sur leurs dispositions ou d'en limiter les effets. C'est grave, très grave. 

Nous rappelons à Messieurs GUILLE et BASSOULET, à Madame FAYETTE que la subornation de témoins est un délit grave au regard du droit pénal français.

On a bien compris que le maire était prêt à tout pour se préserver. Hélas pour eux, c'est à son DPR et à sa DRH qu'il tente de faire porter le chapeau

Dernière minute : Le Parisien publie un article sur le sujet et relate la position du maire (Cliquer ici)


lundi 26 février 2018

Conseil municipal : débat sur le projet du centre-ville

Au cours de la réunion du conseil municipal du 15 février, le maire a mis au vote un avenant à l'accord cadre partenarial pour la réalisation de l'opération urbaine du centre-ville.

Cette proposition a donné lieu à un débat, résumé dans la vidéo ci-dessous


On notera l'argumentation hésitante du maire, notamment lorsqu'il s'agit d'expliquer la problématique des parkings. Il n'en demeure pas moins qu'il confirme de fait une forte reculade par rapport au projet initial. 

Les changements apportés au projet, sont dus au combat mené par le groupe Villecresnes Avenir et par de très nombreux Villecresnois. Que tous en soient chaleureusement remerciés.  (Lire à ce propos notre dernière newsletter en cliquant ici)

Les élus de Villecresnes Avenir ont évidemment voté CONTRE ce nouvel avenant car le combat continue et d'autres garanties doivent être obtenues du maire et de la COGEDIM. 

C'est pourquoi nous invitons tous ceux que ce projet inquiète encore à venir poser leurs questions à la réunion d'information qui se tiendra :

Jeudi 1er mars à 19 heures à la salle cheminée du Bois d'Auteuil






samedi 17 février 2018

Déni de démocratie et manque de respect

Jeudi soir se tenait une réunion du conseil municipal.
Les élus de notre groupe souhaitaient intervenir et faire au maire, par le biais d'une déclaration préalable, un certain nombre de remarques sur le projet immobilier du centre-ville. C'est un processus tout à fait légal et communément admis dans toutes les instances qui fonctionnent de manière démocratique. Mais pas chez nous !

Monsieur Guille a obstinément refusé de laisser la parole aux représentants de Villecresnes Avenir, et ce, sans donner la moindre raison. Il est néanmoins permis d'imaginer que la parution d'un article peu glorieux sur sa gouvernance dans Le Parisien, la veille, ainsi que la présence d'agents dans le public l'aura fait basculer en mode “panique”.

Les élus minoritaires n'ont en réalité que deux moyens de se faire entendre et de faire avancer les dossiers importants : les questions orales (on y reviendra) et les déclarations générales. 
Le maire qui, déjà, refusait de répondre sérieusement aux questions qui lui étaient adressées refuse maintenant d'entendre. La démocratie traverse une période bien difficile à Villecresnes.
Encore 2 ans !

Voici deux vidéos qui permettent de se rendre compte des difficultés rencontrées par nos élus, mais également de leur ténacité et de la cohérence de leurs idées.
  • La première montre l'attitude du maire 

  • La seconde reprend la déclaration qu'il aurait dû entendre jeudi soir



A suivre dans les prochains jours, les autres moments forts de cette séance : le débat sur le vote du budget 2018 et la réponse aux questions orales 


lundi 12 février 2018

Actualité

Voici trois publications qui ont trait à la vie municipale villecresnoise

1) Un article du Parisien de ce jour qui pose la question du recul du maire sur le projet du .centre-ville. Le recul est réel et les nombreuses signatures recueillies à la lettre ouverte ont été déterminantes.
Cliquer sur l'image pour lire
2) La liste des questions qui seront posées au maire par les élus de notre Groupe pour qu'il y soit répondu lors de la réunion du conseil municipal du jeudi 15 février.
Cliquer pour lire l'ensemble des questions
3) Le coup de gueule d'un acteur engagé dans la vie des jumelages à la suite de la tentative du maire d'en "récupérer” la réussite alors que son implication est proche de zéro. (Cliquer ici pour lire)