Le Parisien publie un nouvel article aujourd'hui sur ce qui se passe en mairie de Villecresnes.
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On y découvre le vrai visage du maire : celui d'un homme qui ne respecte pas les autres et qui se comporte en petit dictateur.
Ce n'est pas une surprise pour Villecresnes Avenir qui dispose d'autres témoignages allant dans le même sens.
Un climat de suspicion permanente, de harcèlement et finalement de peur, règne parmi le personnel.
Certains agents ont décidé courageusement qu'il fallait mettre fin à ce mode de fonctionnement et nous les soutenons.
Voilà une preuve supplémentaire que Monsieur Guille, mérite bien le bonnet d'âne de la démocratie qui lui a été attribué récemment par une association nationale d'élus d'opposition.
Le Parisien qui avait dépêché deux journalistes à la réunion du conseil municipal hier soir ne comprend pas plus que nous l'entêtement du maire.
Le maire dispose de témoignages directs. Sa première adjointe a recueilli des preuves auprès de l'entreprise ayant acheté les matériaux détournés. Et surtout, si les matériaux n'ont pas été “détournés”, par qui ont-ils donc été vendus ? Ce ne doit pas être compliqué à démontrer. Voilà plus d'un an qu'il s'oppose à l'émergence de la vérité, qu'il affirme avoir déposé plainte quand il n'en est rien, qu'il a empêché l'enquête interne voulue par sa DGS, qu'il a ensuite écartée.
Il tergiverse malgré l'évidence et maintient des promotions qui interrogent. Alors qui couvre-t-il ? Seulement des agents ? Son entêtement conduit à toutes les hypothèses
Le journal Le Parisien publie
aujourd’hui, en première page de son édition régionale, un article qui relate
un trafic de métaux à grande échelle au sein des services techniques de la
mairie de Villecresnes. Nous avions questionné le maire à plusieurs reprises
sur ce sujet et récemment encore, nous avions informé les Villecresnois qu’une
enquête était en cours.
Cette affaire est gravissime à
plus d’un titre.
D’abord sur le trafic lui-même.
Il est probable que ce détournement
de matériaux et donc de fonds publics ait commencé avec la démolition des
anciens bâtiments de La Poste (DAPO), en 2013 ou un peu avant, c’est-à-dire à
un moment où nous étions aux affaires. Oui cela est possible. Mais à la
différence de monsieur Guille, nous n’avons jamais reçu d’informations
concernant l’existence de ces pratiques illégales. Si tel avait été le cas nous
aurions entamé un processus disciplinaire comme à chaque fois que nous avons
été confrontés à des comportements anormaux d’agents de la collectivité.
Sur l’attitude du maire ensuite
Le maire, informé à plusieurs
reprises a décidé de ne rien faire comme
le relève le journaliste qui relate les faits, et ce laxisme interpelle. Que
dit l’article ? :
“Début janvier 2016, le maire Gérard Guille, que nous avons essayé de
joindre en vain, est mis au courant par un employé du même service”. Cela fait quand même plus d’an an.
“En mars 2016, la Directrice Générale des Services de l’époque presse
le maire d’ouvrir une enquête administrative”. Refus apparemment. Pire, selon l’article elle sera démise de
ses fonctions après avoir révélé les faits.
“Mi-avril monsieur Guille envoie sa première adjointe dans l’entreprise
de Seine-et-Marne où elle trouvera les preuves de ce trafic”. Toujours pas de réaction du maire
“Le 30 mai, une question est posée en conseil municipal. Le maire
annonce alors qu’il dispose d’éléments insuffisants pour accuser qui que ce
soit et menace les élus de l’opposition”. (Voir
notre article et la réponse à la question 1)
A la fin de la réunion du conseil
du 27 juin 2016, le maire a annoncé qu'il avait saisi le procureur de la
république à propos de l'éventuelle revente pour leur propre compte, par des
agents municipaux, de matériaux de récupération. Pourtant selon l’article “Si la procureure a bien eu vent d’une
plainte de la mairie à cette période, elle ne porte pas sur un trafic de métaux
dans la commune. Toujours est-il que les policiers de Boissy n’ont été au
courant qu’en janvier avec la plainte déposée par l’employé qui dénonçait ce
business”. Ainsi le maire aurait déposé une
plainte que les services de la procureure n’ont pas reçue ! Il n’a donc pas hésité à mentir aux membres du
conseil le 27 novembre et on comprend mieux son refus de présenter le récépissé de dépôt de
plainte.(Voir
le témoignage d’un agent)
Enfin, malgré les “informations”
qui lui ont été communiquées depuis plus d'un an par les agents ayant depuis déposé plainte (ce qui
nécessite beaucoup de courage), “monsieur
Guille a mis à l’ordre du jour de la réunion du conseil de ce jour la promotion
de deux personnes soupçonnées de faire partie de ce trafic”.N’aurait-il pas mieux valu attendre la fin de
l’enquête ?
Ce comportement du maire pose des questions graves :
Est-il à ce point inapte à prendre des décisions fortes ?
Ment-il pour avoir la paix ?
A-t-il sciemment décidé de couvrir ces opérations illicites et dans ce
cas pour quelles raisons ?
Quelles sont toutes les personnes impliquées dans cette affaire ?
Monsieur le maire nous ne voulons plus de vos arrangements avec la
vérité. Cette fois vos réponses devront être claires.
A la suite de dépôts de plainte émanant de particuliers, la police a entamé l'audition d'agents et de responsables des services municipaux. L'enquête porte sur des suspicions de vente de matériaux récupérés, par des agents municipaux pour leur propre compte.
Elle permettra peut-être également de comprendre les raisons pour lesquelles le maire, informé des faits dès le début de 2016, n'a pas souhaité déclencher l'enquête administrative que lui suggérait sa Directrice Générale des Services de l'époque.
Il est curieux de constater qu'il aura suffi de plaintes émanant de particuliers pour déclencher l'enquête alors que le maire nous assurait il y a peu avoir lui-même déposé plainte, tout en refusant de présenter le récépissé de dépôt au conseil municipal.