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lundi 28 octobre 2019

Bien pris qui croyait prendre.

Dans le Villecresnes mag' de septembre/octobre 2019, le maire prend la décision de suspendre les tribunes de l’opposition et de la majorité municipale, en brandissant l’argument qu’il s’agirait de sa part du « respect démocratique entre tous les candidats ».

1. Dans une mairie normalement gérée, le maire peut s’entendre avec l’opposition pour que les tribunes soient suspendues durant les six mois précédant le scrutin municipal. Dans ce cas, il doit s’astreindre à retirer son éditorial afin de respecter l’égalité entre les candidats (décision du Conseil d’Etat du 30 octobre 1996). Or Gérard Guille suspend les tribunes autoritairement mais fait paraître son éditorial, en pensant que les Villecresnois n’y verraient que du feu ! Pourtant, il dispose déjà des 20 autres pages du Villecresnes mag’ totalement dédiées à sa promotion,

2. Le 7 octobre 2019, par une Lettre Recommandée A.R. adressée au maire de Villecresnes, les élus du Groupe Villecresnes Avenir interpellent le maire. Ils lui font observer que les trois lois citées ont peu de rapport avec la décision prise, et qu’il omet les articles majeurs L.52-1 du Code Électoral et L.2121-27-1 du Code Général des Collectivités Territoriales qui tous deux obligent le maire, sans aucune restriction durant le temps de la mandature, à laisser l’opposition s’exprimer dans les publications municipales. Les élus l'informent que sans une réponse claire et rapide, ils saisiront une nouvelle fois le Tribunal Administratif par la procédure d’urgence du Référé-Liberté,

3. Le maire transmet ce courrier à son conseil juridique. Au vu de la réponse de ce dernier, il est obligé d’obtempérer à l’injonction de Villecresnes Avenir et doit ré-autoriser la publication de l’opposition,

4. Pour masquer cette reculade, le maire insinue que la volonté par l’opposition d’utiliser son droit à la libre expression dans le bulletin municipal serait contraire à la démocratie.
Dans tous les cas, l’usage du mot ‘démocratie’ était le moins approprié car il s’agit bien, de la part du maire, d’une manœuvre anti-démocratique pour abuser les Villecresnoises et les Villecresnois.

mardi 19 mai 2015

Quand le MAGAZINE MUNICIPAL est utilisé pour DIFFAMER

Un long article intitulé “bilan financier 2014” est publié, dans le numéro de mai du magazine municipal.

S’il est louable de vouloir EXPLIQUER une réalité, il l’est beaucoup moins de chercher à la DÉFORMER.

Ainsi, page 10, on peut lire que “le solde budgétaire de la ville était négatif en 2010 et 2011” respectivement de 21000 € et 280000 €  ajoutant juste après “si la ville avait été une entreprise privée, elle aurait été mise en liquidation judiciaire”

Qui a pu écrire de telles inepties ? En effet :

1)     Les chiffres cités pour 2010 et 2011 sont en réalité les valeurs du fonds de roulement mesuré à la fin des exercices considérés, ainsi que l’atteste les deux tableaux ci-dessous, issus du site de la DGCL. Le fonds de roulement est ce qui permet de couvrir le décalage entre encaissement de recettes et paiement de dépenses. Autrement dit, il ne s’agit pas de solde budgétaire mais de TRÉSORERIE. Les mêmes années les résultats comptables s’établissaient, eux, à 1762000 € en 2010 et à 989000 € en 2011. C’est quand même cela l’essentiel.

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2)    Les chiffres de 2008, 2009, 2012, 2013, très élevés ne font l’objet d’aucun commentaire de la part du rédacteur de l’article, qui ne propose pas non plus de lecture dynamique de cet indicateur sur l’ensemble de la mandature. Curieux !

3)   Où et quand a-t-on vu qu’une entreprise privée risquait d’être mise en liquidation judiciaire pour une simple question de décalage de recettes dans le temps, qui plus est d’un aussi faible montant. ? Quel manque de respect pour les lecteurs qui sont ainsi pris pour des imbéciles.

4)   Si la situation financière de Villecresnes était à ce point alarmante, les experts (payés plus de 10000 €) qui ont procédé à l’audit des finances communales n’auraient pas manqué de le relever. Dans ce cas pourquoi Monsieur le maire s’oppose-t-il  à la publication de ce document ?

En réalité cet article a été commandé par une personne de totale mauvaise foi, ne reculant pas devant la manipulation, et il a été rédigé de manière simpliste et grossière par une autre dont la compétence n’est assurément pas le point fort. 

jeudi 30 avril 2015

Equité, Ethique, Principes, Moralité sont des mots inconnus de l'équipe du maire


Chaque mois, aux alentours du 20, deux élus du groupe VILLECRESNES AVENIR reçoivent un courriel du service communication de la mairie, leur demandant de bien vouloir fournir le texte de la tribune libre du magazine municipal avant le 3 du mois de parution. La raison invoquée est le temps nécessaire à la mise en page et à l’impression. Nous supposons, bien sûr, que ces règles s’appliquent de la même manière à la majorité et à l’opposition


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Dans ces conditions, on ne peut que s’étonner que la tribune de la majorité, parue dans le magazine municipal d’avril, distribué dès le 17, traite de la réunion du conseil municipal qui s’est tenue le 10. Tout le monde peut vérifier

Existe-t-il une règle pour la majorité et une pour l’opposition ? Le 3 pour les uns, le 11 pour les autres
Monsieur le maire s’autorise-t-il des libertés qu’il refuse aux autres ?
Le service communication fait-il du zèle ?
La majorité est-elle à ce point en mal d’inspiration qu’elle ait besoin de connaître le thème de la tribune libre de l’opposition pour écrire la sienne ?

Nous attendons la réponse avec impatience. Mais d’ores et déjà il est évident que cette équipe et son administration ne s’embarrassent guère de principes.


mardi 28 octobre 2014

Réponse à l’article du maire sur l’état des finances

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Un article intitulé “Etat des finances de la commune” a été publié dans le magazine municipal d’octobre et mis en ligne sur le site internet de la ville.
Ainsi que nous l’avons immédiatement affirmé, cet article est un tissu d'approximations, de mauvaise foi et de mensonges, destiné uniquement à préparer les Villecresnois à une hausse future des impôts locaux et à en attribuer la responsabilité à l’équipe sortante.
C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de répondre de manière précise, ereprenant une à une les affirmations du maire, afin d’y apporter notre propre éclairage. Le texte est certes un peu long et nous nous en excusons, mais le maire ayant consacré 3 pages du magazine à nous attaquer nous avons le devoir d'être précis dans nos réponses.
Précisons d’emblée que tous les chiffres auxquels il est fait référence dans cette réponse sont issus des comptes des communes et des groupements à fiscalité propre (millésimes 2000 à 2013) publiés par la Direction Générale des collectivités Territoriales du ministère de l’intérieur.
Ils ont donc un caractère officiel et indiscutable et pourront être vérifiés par le lecteur sur le site de la DGCL.
Première affirmation : La dégradation significative des marges de la commune depuis 2011
Il y a effectivement une dégradation visible en 2011 mais elle n’est pas significative d’une politique récurrente. Il faut se souvenir que si l’excédent brut de fonctionnement a subi, cette année-là, une baisse notable, c’est en raison d’un décalage d’une année dans la perception de certaines recettes. Il suffit, pour le vérifier, de constater que les produits de fonctionnement par habitant s’établissaient à