jeudi 25 octobre 2018

Le kiosque d’abondance


L’équipe municipale actuelle juge déplorable que nous votions contre l’installation en l’état d’un kiosque à journaux à l’angle des rues du lieutenant DAGORNO et du Réveillon. C’est ce que nous lisons sur le dernier Villecresnes Mag.

Il aurait été correct d’en donner les raisons. Comme cela n’a pas été fait, nous vous l’expliquons dans cet article.

Tout d’abord, nous réaffirmons le besoin de “sanctuariser” les places de parking en centre-ville. Nous avons dénoncé le projet de l’immeuble d’Atilly en partie pour cette raison. Nous restons cohérents sur ce sujet. Les espaces de stationnement sont vitaux pour l’activité et le développement des commerçants ; les Villecresnois y sont attachés. Il faut savoir que la surface “d’exploitation” de ce kiosque, de l’ordre de 20 m², devrait supprimer entre 4 et 6 emplacements de stationnement et demande le remaniement complet du parking afin de faire cohabiter sans risque les voitures et les piétons clients de ce distributeur. Cette installation constituera par ailleurs un obstacle bouchant la visibilité entre les rues DAGORNO et du Réveillon.

Pourquoi tant de précipitation sans aucune concertation, alors que des emplacements commerciaux restent désespérément vides et que la mairie s’apprête à en créer d’autres avec son projet de nouvel immeuble ?

Enfin, la lecture du contrat est très étonnante. Il s’agit d’une convention d’occupation du domaine public avec autorisation d’affichage publicitaire sur les deux côtés qui vise une augmentation des recettes provenant des ventes de périodiques, des jeux de La Française des Jeux et des contrats publicitaires, et ce, pour un prix inférieur au coût de l’abonnement annuel pour un grand périodique quotidien national : 200€ PAR AN et POUR 15 ANS sans clause d’indexation annuelle.

Bravo à la Société MÉDIAKIOSK qui a négocié ce contrat.

La signature d’un tel contrat tue dans l’œuf toutes initiatives d’installation d’un véritable commerce de ce type et constitue une vraie concurrence déloyale.
Alors, devant les difficultés de nos commerçants du marché à vivre de leur commerce, nous leur conseillons désormais de négocier des kiosques plutôt que des étals. Ils payeront moins en un an que ce qu’ils versent tous les mois à la mairie pour huit demi-journées de vente et bénéficieront d’une bien plus grande surface d’exploitation.

lundi 1 octobre 2018

Révélations sur le comportement indigne de certains élus

MISE A JOUR IMPORTANTE AVEC VIDEO 

A la veille d’une réunion du conseil municipal dont l’ordre du jour comporte la nomination de nouveaux adjoints au maire, Madame Isabelle LAFON, ancienne adjointe au maire, a fait parvenir aux élus de notre groupe une copie de la lettre qu’elle a adressée au Procureur de la République.

Les faits révélés dans ce document mettent en évidence trois manquements graves au respect de la loi et à l'éthique comportementale auxquels doit se soumettre tout élu de la République :
  • Le non-respect d'une décision de justice la concernant, de la part de Madame CASIER
  • La complicité de Monsieur VILLA, adjoint en charge de la sécurité, officier de police judiciaire, qui a couvert ce fait délictueux et fait pression sur la police municipale
  • La décision du maire, qui connaissant l'ensemble de l'affaire depuis plusieurs mois, décide néanmoins de proposer d'élire Madame CASIER adjointe au maire et de lui conférer ainsi le statut d'officier de police judiciaire.
Compte tenu de la gravité de ces faits les élus de Villecresnes Avenir ont demandé au maire de surseoir à l’élection de Madame CASIER et de tirer toutes les conséquences du comportement de Monsieur VILLA.

Les élus de Villecresnes Avenir saluent les valeurs, l’esprit républicain et le courage personnel démontrés par Madame Isabelle LAFON dans cette affaire qui n’honore pas ceux qui ont choisi la voie de l’abus d’influence.

Voici en vidéo la réponse du maire à l'interpellation des élus de notre groupe.


Il en ressort :

  1. Que le maire reconnait avoir été informé par Madame LAFON dès le début, mais qu'il n'a rien fait 
  2. Que malgré sa connaissance des faits graves dont elle s'est rendue coupable le maire avait décidé de promouvoir cette élue à une position d'adjoint, mais qu'il y sursoit parce que l'opposition est au courant
  3. Que le maire qui affecte de trouver tout cela normal à une curieuse conception des devoirs moraux attachés à sa charge.