L’équipe municipale actuelle juge
déplorable que nous votions contre l’installation en l’état d’un kiosque à
journaux à l’angle des rues du lieutenant DAGORNO et du Réveillon. C’est ce que
nous lisons sur le dernier Villecresnes Mag.
Il aurait été correct d’en donner
les raisons. Comme cela n’a pas été fait, nous vous l’expliquons dans cet
article.
Tout d’abord, nous réaffirmons le
besoin de “sanctuariser” les places de parking en centre-ville. Nous avons
dénoncé le projet de l’immeuble d’Atilly en partie pour cette raison. Nous
restons cohérents sur ce sujet. Les espaces de stationnement sont vitaux pour l’activité
et le développement des commerçants ; les Villecresnois y sont attachés.
Il faut savoir que la surface “d’exploitation” de ce kiosque, de l’ordre de 20
m², devrait supprimer entre 4 et 6 emplacements de stationnement et demande le
remaniement complet du parking afin de faire cohabiter sans risque les voitures
et les piétons clients de ce distributeur. Cette installation constituera par
ailleurs un obstacle bouchant la visibilité entre les rues DAGORNO et du
Réveillon.
Pourquoi tant de précipitation
sans aucune concertation, alors que des emplacements commerciaux restent
désespérément vides et que la mairie s’apprête à en créer d’autres avec son
projet de nouvel immeuble ?
Enfin, la lecture du contrat est
très étonnante. Il s’agit d’une convention d’occupation du domaine public avec
autorisation d’affichage publicitaire sur les deux côtés qui vise une augmentation
des recettes provenant des ventes de périodiques, des jeux de La Française des
Jeux et des contrats publicitaires, et ce, pour un prix inférieur au coût de l’abonnement
annuel pour un grand périodique quotidien national : 200€ PAR AN et POUR
15 ANS sans clause d’indexation annuelle.
Bravo à la Société MÉDIAKIOSK qui
a négocié ce contrat.
La signature d’un tel contrat tue
dans l’œuf toutes initiatives d’installation d’un véritable commerce de ce type
et constitue une vraie concurrence déloyale.
Alors, devant les difficultés de
nos commerçants du marché à vivre de leur commerce, nous leur conseillons
désormais de négocier des kiosques plutôt que des étals. Ils payeront moins en
un an que ce qu’ils versent tous les mois à la mairie pour huit demi-journées de
vente et bénéficieront d’une bien plus grande surface d’exploitation.