vendredi 29 avril 2016

Gérard Guille pour le cumul des mandats ?

Voici le texte de la tribune de notre Groupe, tel qu'il a été transmis au service communication pour insertion dans le magazine municipal du mois de mai.



Parmi les différents organismes auxquels il siège, le maire de Villecresnes Gérard Guille a été élu Vice-Président du T11 en charge de l’environnement, de l’Arc Boisé et de la préservation des paysages.

Pour rappel, les différents mandats indemnisés de Gérard Guille sont :
•          Maire de Villecresnes (1152€)
•          Conseiller Métropolitain (958€*)
•          Vice-Président du T11 (1378€*)
•          Vice-Président du SIVOM chargé des services aux entreprises (674€)

Personne ne doute que ces indemnités sont attribuées en fonction d’un réel investissement. Donc, proportionnellement aux indemnités allouées, Gérard Guille devrait consacrer seulement un peu plus d’une journée par semaine à son mandat de maire de Villecresnes !!!

L’ancien maire avait un nombre limité de mandat afin de se consacrer à la prospérité et au rayonnement de notre commune. Il n’était donc indemnisé que pour son mandat de maire (1137€). Les autres mandats extérieurs à la commune étaient répartis entre les élus du conseil municipal en fonction de leurs compétences.

Villecresnes Avenir souhaite que cette hyperactivité soit bénéfique à l’ensemble des Villecresnois et que M. Guille traite l’ensemble des dossiers municipaux avec le sérieux, l’implication et l’objectivité qu’ils nécessitent. Nous ne souhaitons pas qu’il disperse son énergie et qu’au final rien ne bouge.

Villecresnes ne doit pas devenir la “belle au Grosbois dormant” 

*= non cumulable   

mercredi 27 avril 2016

Choses entendues (ou presque…)


Mme Chochois - Bonjour M’ame Michu.
Mme Michu - Bonjour M’ame Chochois.
Mme Michu - Dites donc M’ame Chochois, c’est quoi c’t’histoire là ?
Mme Chochois - Ben quoi donc M’ame Michu, quelle histoire ?
Mme Michu - Ben, c’t’histoire d’arbres qu’ils ont coupés.
Mme Chochois - Y-z’ont coupé des arbres ? Ben où ça donc ?
Mme Michu - Comment ! Vous n’êtes pas au courant ?
Mme Chochois - Ah ça non, j’ai jamais entendu parler d’arbres qui-z’auraient coupé.
Mme Michu - Ben pourtant vous habitez bien à Cerçay, non ?
Mme Chochois - Ah ça oui, j’habite à Cerçay et même, M’ame Michu, j’peux vous dire que j’y suis née !
Mme Michu - Ah oui, ça je l’savais…
Mme Chochois - Même que ça fait 87 ans c’printemps.
Mme Michu – J’comprends pas que vous soyez pas au courant en habitant Cerçay… Vous allez bien faire vos courses à Inter, non ?
Mme Chochois – Ben oui, c’est tout à côté de chez moi, j’ai presque juste la rue à traverser, c’est pratique.
Mme Michu – Justement, vous auriez du en entendre parler… L’a bien du y avoir du foin dans le Landerneau de Cerçay quand même à cause des arbres !
Mme Chochois – Vous savez que vous commencez à me fatiguer avec vos bons sang d’arbres M’ame Michu.
Mme Michu – Oh dites-donc… moi c’que j’en disais c’était juste pour parler…
Mme Chochois - Bon vous fâchez pas… racontez-moi c’t’histoire d’arbres puisque vous y tenez.
Mme Michu – Vous savez bien qu’y sont après l’avenue du Château… à côté de chez vous.
Mme Chochois – Ah oui, ça pour en avoir entendu parler, j’en ai entendu parler… Y a même eu des manifestations. J’ai même signé une pétition.
Mme Michu – Une pétition… j’en ai pas entendu parler !
Mme Chochois – Si… si… même qu’y z’avaient installé un stand avec des pancartes devant l’Inter et y faisaient signer des pétitions Y avait même la Jeanne d’Arc qui voulait chasser les faucheurs d’arbres.
Mme Michu – La Jeanne d’Arc ?
Mme Chochois – Oui, j’l’appelle comme ça parce qu’on aurait dit qu’elle partait en guerre pour sauver le pays. Y avait plein de signatures, même des gens de Brunoy et de Mandres qui voulaient sauver nos arbres, même des parisiens… C’est vous dire !
Mme Michu – Mais non M’ame Chochois, ça c’était y a longtemps… Du temps de l’autre maire avec ses socialos, celui qu’on a pas voté pour lui parce qu’il voulait couper les arbres justement… et même pire encore !
Mme Chochois – Ah bon… mais alors… dites donc… j’comprends plus rien moi ! Si on l’a jeté dehors il a pas pu les couper vos arbres !
Mme Michu –Eh ! oh ! c’est pas mes arbres… c’est plutôt les vôtres M’ame Chochois. Bon, j’vous explique. L’ancien maire, y voulait couper les arbres alors on a pas voté pour lui. On a voté pour le nouveau, celui qui avait dit que lui au moins, les arbres de l’avenue du Château y les garderait tellement qu’y sont beaux, et anciens, et en bonne santé et que lui au moins y ferait pas comme l’autre, et qu’avec lui y’aurait plus de problèmes, qu’il demanderait la permission aux habitants, qu’il allait tout remettre comme avant et qu’y z’allaient faire beaucoup mieux que les autres qu’on a pas voté pour eux. Y voulaient tout changer. Alors ! Hein… pas question ! Ah mais !
Mme Chochois – C’est pas facile votre histoire… Mais alors puisqu’il a dit qu’il les couperait pas les arbres, de quoi donc vous me parlez ?... Puisque le faucheur d’arbres il a pas été élu, le nouveau il peut pas les couper. L’a promis. y peut pas.
Mme Michu – Justement, y peut ! Mais la Jeanne que vous m’avez dit qu’elle faisait signer des pétitions, elle a bien du rameuter le monde à Cerçay… Les protecteurs de la nature, des arbres et des petits zoizeaux, y z’ont bien du crier au loup quand même !
Mme Chochois – Ben j’sais pas. J’en ai pas entendu parler et maintenant que vous me le dites, ça m’étonne bien quand même. J’ai pas du aller faire mes courses à l’Inter la fois qu’elle y était. J’en parlerai à M’ame Minet, elle y va tous les jours.
Mme Michu – Quand même, M’ame Chochois, on m’enlèvera pas d’l’idée que c’t’histoire est louche. Même vous que vous habitez Cerçay, vous n’avez rien vu, rien entendu ?…
Mme Chochois – Ben non… enfin j’crois pas !
Mme Michu – C’est sur, on m’enlèvera pas d’l’idée qu’on a du se faire pigeonner quelque part !
Mme Chochois – Vous croyez ?
Mme Michu – Ecoutez, j’en mettrai pas ma main au feu mais tout-d’même… on m’enlèvera pas d’l’idée… Manquerait plus qu’y nous construisent des cages à poules maintenant, des tours qu’y disent… et puis du béton partout… et des racailles… et qui sait, p’têt même une autoroute ou un aréo… aéroport ou un aut’TGV…
Mme Chochois – Alors là, j’vous suis plus du tout ma pauv’dame ! Vous allez pas bien dans vot’ tête ! Tout ce que vous dites, le nouveau là… comment déjà ?... V’la qu’j’ai oublié son nom… Y f’rait pas des choses pareilles ! Il avait promis et c’est bien pour tout ça que j’ai voté pour lui parce qu’à force, avec tous ces voyous qu’on nous promettait, y z’ont fini par me flanquer la peur. Vous savez, à nos âges on y connait rien à la politique mais les gens qui sont venus nous expliquer gentiment tout ce qui pourrait se passer avec l’ancien maire, eux, ils savaient, forcément !

Mme Michu – Forcément… c’est sûr, on s’est bien fait avoir… Allez, au revoir M’ame Chochois…

mercredi 20 avril 2016

Le maire étale ses insuffisances au grand jour


Voici la réponse de Villecresnes Avenir à cette lettre distribuée dans nos boites.

Lettre à Monsieur le maire de Villecresnes 

Vous venez de diffuser, dans toutes les boites, une lettre “spéciale” pour nous informer qu'au Bois d'Auteuil, vous auriez été trompé, non par l'ancienne équipe cette fois-ci, mais par de méchants constructeurs.

C'est à mourir de rire. Quelle mouche a bien pu vous piquer ? Pourquoi avez-vous décidé d'attirer ainsi notre attention sur vos errements dans la conduite d'un projet, qui était cadré depuis près de 3 ans, dont vous vous targuiez de changer la nature et la dimension et qui, au final, aboutira à plus de logements que nous ne l'envisagions nous-mêmes avant les élections.

Votre texte n’est qu’une arnaque de communication.

D'abord parce que vous faites mine de découvrir une situation dont vous avez certainement connaissance depuis de nombreuses semaines. En effet, dans votre lettre de janvier 2016 vous citez le chiffre de 362 logements au total tandis que l’EPF dans son communiqué officiel du 24 mars 2016 parle déjà de 384 logements. Vous ne pouviez donc pas ignorer l'existence d'un écart entre votre discours officiel et la réalité à la date de la cession des terrains par l'établissement régional.

Ensuite parce que c’est VOUS qui avez accordé aux constructeurs plus de mètres carrés de surface plancher que ce que nous avions prévu. En effet, ce que vous vous vantez d'avoir gagné sur les logements sociaux a été reporté sur les constructions du marché libre. Et c'était logique car le consortium de constructeurs ne pouvait accepter que la rentabilité globale du projet soit affectée par le changement que vous réclamiez. 

C’est VOUS encore qui avez souhaité un maximum de grands appartements. Vous pensiez probablement, de cette manière, réaliser une sélection des futurs Villecresnois par l’argent. La réalité économique inflige aujourd’hui un sérieux camouflet à vos idées.

Enfin comment ne pas faire le lien entre cette "découverte tardive" (qui traduit en fait une profonde méconnaissance des dossiers) et l'affaiblissement des compétences du service urbanisme ? Les élus de Villecresnes Avenir s'étaient opposés, à juste titre, à votre décision irréfléchie de supprimer le poste de Directeur du service urbanisme.

Aujourd’hui, dépassé, vous criez NON à la “sur-densification” immobilière. A qui s'adresse ce slogan ? Sûrement pas à l'opposition, ni aux Villecresnois qui n'y peuvent rien et encore moins aux constructeurs. Il ne peut s'agir que d'une tentative désespérée de nous faire croire que vous êtes un rempart contre le bétonnage, quand tout, désormais, démontre le contraire. (Bois d'Auteuil, rue du Dr Bertrand, rue Cavaillès, bientôt Allée Royale, et Place de la mairie)

A vous lire ou à vous entendre, le Groupe Fichet, le groupe European Homes, Free Mobile, tous ces professionnels abusent de votre bonne foi. Mais n'est-ce pas vous qui tentez de duper vos administrés ?

Plutôt que d'étaler dans toutes les boites à lettres l'étendue de votre naïveté et de votre manque de professionnalisme, vous devriez mieux préparer vos négociations, anticiper les problèmes, et travailler davantage vos dossiers avant de décider.

mercredi 13 avril 2016

Le salaire de la DGS : l'épilogue


Tout le monde se souvient sans doute de nos alertes et de nos interventions concernant le salaire pharaonique accordé par notre grand gestionnaire municipal à sa Directrice Générale des Services. Plus ou moins 6000 € mensuels, dont une partie mise à la charge du CCAS. (Relire)

Après intervention de la Trésorerie (service de l’Etat) la dame va devoir rembourser.

Lors d'une réunion du conseil d’administration du CCAS (6 février 2016) le maire a reconnu qu'il s'était mis dans l'illégalité. Extrait du PV :
“Monsieur Guille explique la diminution du chapitre 011 par la baisse du budget Fêtes et Cérémonies et la réduction du chapitre 12 par la suppression des indemnités accessoires (versements effectués au profit de la DGS sur le budget du CCAS), du fait de leur illégalité sur demande de la Trésorière Principale de Chennevières”

Cela commence à faire beaucoup pour monsieur Guille :
  • Règlement intérieur du conseil municipal : illégal (tribunal administratif)
  • Refus de communiquer l’audit : illégal (tribunal administratif)
  • Niveau et modalités de versement du salaire de sa DGS : illégal (Service de l'Etat)
  • Mensonges au conseil municipal : amoral
  • Article mensonger dans le magazine (audit) : amoral
Et ce n'est sûrement pas terminé !



dimanche 10 avril 2016

Nos questions pour la réunion du conseil du 14 avril

Voici les questions que le groupe Villecresnes Avenir a fait parvenir au maire, pour qu'il y soit répondu au cours de la prochaine réunion du conseil municipal, prévue jeudi 14 avril 2016 à 20H30.
Comme d'habitude les réponses seront filmées et diffusées sur les réseaux sociaux.

Cliquer pour agrandir l'image
Par ailleurs, voici l'ODJ complet de cette réunion.

Il est à noté que le maire, une fois encore, a choisi de ne pas répondre au courrier des élus de notre groupe, qui lui demandaient de remettre à l'ordre du jour la question concernant l'implantation du second mât antenne des ateliers de Beaumont, suite à ses mensonges proférés au conseil le 10 avril 2015.

mardi 5 avril 2016

La criante actualité d'un article que nous avons publié il y a 2 ans jour pour jour


Relire cet article du 4 avril 2014

Des points repères pour éviter les mensonges 

Il est fréquent qu’un nouvel élu, ici un nouveau maire, cherche à imputer ses erreurs et son incapacité à tenir ses engagements à la situation que lui aurait laissée son prédécesseur. Le risque d’une telle attitude est encore plus fort à Villecresnes, compte tenu de l’impréparation de la nouvelle équipe.
Alors mettons dès maintenant par écrit quelques réalités auxquelles nous pourrons nous référer pour juger le chemin parcouru  par la nouvelle équipe
Réalité n°1 : La politique fiscale.
Nous n’avons pas augmenté les taux communaux d’imposition au cours de notre mandature. Seule la réforme de la taxe professionnelle voulue par le Gouvernement FILLON, a conduit à la fusion des taux communaux et départementaux, sans que la somme des deux n’en soit affectée.
Réalité n°2 : La situation financière de la ville.
L’épargne de gestion, c’est-à-dire la différence entre les recettes réelles courantes et les dépenses réelles a été de 9,67 millions € soit 1,6 million € par an.
La dette qui était de 3,9 millions € le 31 décembre 2007 est de 5,15 millions € au 31 décembre 2013, soit une augmentation de 1,25 million €. Cette dette est donc de 523 € par habitant alors que la moyenne de la dette des villes de notre taille est de 1100 € par habitant.
Dans le même temps nous avons réalisé 22,4 millions € d’investissement pour amener notre ville au niveau d’équipements nécessaires.
Tous ces chiffres sont vérifiables en consultant les comptes administratifs et les comptes de gestion avalisés par les services de l’Etat et le conseil municipal. Ces documents sont publics.
Réalité n° 3 : Le bétonnage 
Quel avenir pour le Bois d'Auteuil ? On fait “à peu près” ce qui était prévu ou on arrête tout ?
Va-t-on ressortir le projet de l'Allée Royale ?
GUILLE a mené toute sa campagne contre le Bois d’Auteuil, et parmi les signataires de sa pétition figurent les propriétaires des 6,5 hectares de terrain de l’Allée Royale sur lesquels, en 2006, Messieurs Gravelle et son adjoint à l’urbanisme voulaient implanter un nouveau quartier. Qu’est-ce qui peut conduire des propriétaires fonciers à signer une pétition contre un projet immobilier si ce n’est que leurs propres intérêts ont été contrariés par un autre projet.
Bois d’Auteuil ?  Allée Royale ? Y a-t-il eu un lien de causalité ?
Le discours sur le bétonnage masquait peut-être d’autres enjeux. A voir la joie de certains, dimanche lors de la proclamation des résultats, et pour connaitre certains liens d’amitié, on peut le penser.
Les habitants de l'Allée Royale, de la rue de l'Etoile et de la rue d'Yerres qui ont signé la pétition tremplin de Guille auront intérêt à se montrer vigilants