Nous aurons l’occasion de revenir
sur ce thème dans les prochaines semaines, tant il y a de choses à dire, mais, sans
tarder, nous souhaitons émettre quelques interrogations et observations :
Sur la forme d’abord :
- Aucune publicité sérieuse n’a été faite qui aurait pu inciter les Villecresnois à venir s’exprimer sur des décisions aussi contestables. Il s’agissait uniquement de présenter des décisions déjà prises, et dont la mise en œuvre était prévue dès la semaine suivante. En 2008 et 2009, cinq réunions de concertation avaient été organisées.
- Au cours de ces réunions, l’adjoint au maire en charge de la sécurité était absent, et les décisions furent présentées par un non élu, Monsieur Argentin. A quel titre ? Cela n’est pas républicain et qu’on ne nous parle pas de pseudo-expertise.
- Contrairement au précédent plan de circulation qui avait été soumis au conseil municipal le 3 juillet 2009, et voté à l’unanimité, (donc par Messieurs Guille, Fossoyeux, Argentin, et Mme Maillet), celui-ci est imposé sans concertation. Cliquer pour lire la délibération
Le plan de circulation voté en 2009 mettait l’accent sur la sécurité des Personnes à Mobilité Réduite, sur
celle des piétons et des cyclistes. Il reposait sur la notion de voirie
partagée et privilégiait les circulations douces. La municipalité accompagnait l’ensemble du dispositif par une aide à l’acquisition
de vélos électriques, que Monsieur Guille s'est empressé de supprimer dès son arrivée.
Le nouveau plan met la priorité
sur la vitesse des voitures. C’est ringard, daté, et contraire au sens dans
lequel ces questions sont abordées de nos jours dans beaucoup de villes et de
pays. Pire, ces dispositions sont arrêtées sans aucune concertation
On est en droit de se demander où se situe la compétence de personnes
capables de voter un plan de circulation visant à l’apaisement en 2009 et d'en élaborer un autre, orienté vers la vitesse automobile, en 2015. Aucun doute n’est
permis par contre sur la démagogie qui les anime