vendredi 27 février 2015

A Villecresnes le despotisme régnant est ...........très loin d'être éclairé

Hier soir (26 février) se tenait une réunion exceptionnelle du conseil municipal, comportant un seul point à l'ordre du jour : le maintien ou non de Madame Marie-René AUROUSSEAU, dans sa fonction d'adjointe au maire. 

Que lui reproche-t-on exactement ? Des difficultés relationnelles avec ses collègues selon la note de synthèse.

Le maire, qui a érigé le caporalisme en méthode de gouvernement (autoritarisme obtus et sans envergure), avait prévu deux moyens pour s'éviter une soirée difficile :
  • Tenir la séance à huis clos afin d'éloigner le public et d'empêcher l'opposition de filmer des débats risquant fort de finir en grand déballage
  • Faire voter le conseil à main levée, pour exercer une pression morale voire une menace directe sur ses propres collègues

Quel manque de considération pour ses concitoyens, pour ses équipiers et pour les élus de l'opposition. !

Certes le huis clos peut être voté par le conseil mais dans des circonstances précises (souvent le risque de troubles à l'ordre public) et à condition d'être justifié. Hier soir il n'y avait ni les circonstances, ni la justification. Il n'y avait que le refus de s'expliquer. Tout cela est visible sur la vidéo ci-dessous.

Cliquer sur l'image pour visionner
Le groupe Villecresnes Avenir a donc voté contre ce huis clos et, compte tenu du contexte, a refusé de participer à cette mascarade de vote.

Mais au delà de ces péripéties lamentables, nous considérons que le comportement de ce petit monsieur devient insupportable.
  • Ayant parfaitement perçu que l'opposition possède mieux les dossiers que lui-même et pour cause puisque ce sont les siens, il tente en permanence de limiter son temps de parole quand ce n'est pas, carrément, de l'empêcher de s'exprimer.
  • Entouré d'une cour réduite et médiocre, il traite ses propres élus comme de simples sbires, qu'il chasse quand bon lui semble comme il vient de le faire avec sa troisième adjointe, ou qu'il déchoit comme c'est le cas pour la première. Après tout, si les membres de sa liste ont peur, ils n'en seront que plus obéissants.
  • Exacerbant de malsaines rivalités, il fait régner la peur parmi le personnel et n'hésite pas à mettre au placard les cadres simplement suspectés d'avoir été appréciés lors de l'ancienne mandature. Certains, parmi les meilleurs, cherchent à partir.
Plus le temps passe et plus il devient évident que cette équipe ne produira pas grand-chose, car un tel comportement n'a pas d'avenir. Il appelle la résistance, puis le délitement, et pour finir la décomposition. 

Ne dit-on pas que le poisson pourrit toujours par la tête ?

Dernière minute : Le Parisien en parle




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