vendredi 10 juin 2016

Le maire désavoue son adjoint “mezzo voce”

A la suite des propos injustifiés et diffamatoires tenus publiquement, au cours de la réunion du conseil municipal du lundi 30 mai, par M. Fossoyeux, les élus du groupe Villecresnes Avenir ont adressé une lettre ouverte au maire pour lui demander de démentir les propos de son adjoint. Monsieur Guille vient de publier sa réponse et voici la lecture que nous en faisons.

1) Ce qu'il écrit à propos de ce grave dérapage :

“D'après ce que l’on m’a relaté et en continuité avec votre attitude habituelle en conseil municipal, vous avez, une fois de plus, tenu des propos provocateurs dépassant largement le cadre du sujet traité ce qui, dois-je vous le rappeler, est contraire aux termes de notre règlement intérieur.
Cette attitude n’a pu que générer des échanges polémiques regrettables qui ne contribuent pas, loin s’en faut, au dialogue démocratique. Le maire-adjoint en charge des  finances a sa liberté de parole et il vous a apporté  la contradiction, hors de ma présence,  dans des termes qui sont les siens et dont je conçois qu’ils ont pu vous paraître excessifs.”

C'est un démenti du bout des lèvres, mais cela constitue tout de même un désaveu. Pour que chacun puisse se faire une opinion, voici le contenu intégral de l'intervention, de Didier Giard, parfaitement dans le sujet. Ni le fond ni la forme ne s'apparentent à de la provocation. Ce qu'il dit n'est que la triste réalité.



2) Le maire n'hésite pas à inverser les rôles, lorsqu'il dit :

“Le conseil municipal est un lieu d’échange et vous persistez dans une attitude qui consiste à provoquer pour pouvoir ensuite porter plainte en “fonction des réponses qui vous sont données.  Dans ce cas, tout dialogue devient impossible.”

On croit rêver. Lieu d'échange ? Pour cela il faudrait que le maire change de comportement en conseil. (Micro coupé, interruptions brutales, refus de donner la parole...de nombreuses vidéos en attestent). Quant aux plaintes, si elle étaient abusives, elles n'aboutiraient pas à sa condamnation comme ce fut le cas pour le règlement du conseil municipal et pour son refus de communiquer l'audit financier. Et ce n'est sans doute pas fini.

3) A propos de l'ancien maire

“S’il est normal que nos actions puissent être discutées par l’opposition ainsi que le réclame le jeu démocratique, celle-ci ne peut être un outil de vengeance de l’ancien maire qui deux ans après n’a, semble-t-il, toujours pas digéré sa défaite.”

Cette lettre a été adressée au maire par les élus du groupe Villecresnes Avenir. Il devrait s’en tenir à cela au lieu de nous servir ses antiennes. Depuis plus de deux ans, c'est lui qui ne cesse d’évoquer l'équipe précédente pour se disculper. Tout récemment encore avec sa dernière tribune publiée dans le magazine municipal. 

mardi 7 juin 2016

Dire et écrire des choses sans jamais justifier quoi que ce soit !


M. Guille a publié dans le magazine municipal de juin une tribune traitant d’un redressement de cotisations sociales, opéré par l’URSSAF sur la commune, à propos des exercices 2013, 2014 et 2015. Comme d’habitude il cherche à mettre l’ensemble de la responsabilité sur l’équipe précédente, et particulièrement sur l'ancien maire, agressé personnellement. 

Pourtant il y a matière à une analyse plus fine et plus réaliste :
  1. Des redressements de ce type arrivent fréquemment dans de nombreuses entreprises et correspondent presque toujours à des erreurs humaines dues à la complexité croissante de la législation.
  2. Nous ne sommes plus aux affaires depuis mars 2014. La période contrôlée étant de 36 mois, 21 mois incombent à Guille et 15 à nous.
  3. A Villecresnes, les cotisations à l’URSSAF représentent environ 700000 €/an. Le redressement dont parle monsieur Guille (40000 € pour les 3 années) équivaut donc à 2% des sommes à payer. C'est une marge d’erreur classique.
  4. Les informations contenues dans la tribune du maire ne sont utiles que si elles sont accompagnées des raisons précises qui ont motivé ces redressements. Comment sans cela juger de la gravité et de la responsabilité ?
L’accroissement de la complexité des systèmes de paie et la nécessité de faire évoluer la gestion du personnel, est justement ce qui nous avait décidé à créer le poste de DRH au sein des services municipaux, en juin 2013. La titulaire du poste est toujours en fonction, et la baisse du niveau des redressements entre 2013 et 2015, est à mettre à l'actif de son travail et sûrement pas à celui du maire qui ne comprend pas grand-chose au sujet.

Le plus comique, malheureusement pour M. Guille, est qu’à l’époque il n’avait pas approuvé cette création de ce poste, ce qui ne l'empêche pas de chercher à en tirer avantage aujourd'hui. (Cliquer pour voir le compte-rendu succinct dela réunion du conseil)

Notre réponse argumentée et structurée prouve, une fois encore, que Villecresnes Avenir connait les dossiers et en parle avec précision, quand le maire démontre, lui, que la seule chose qu’il sache vraiment faire est de toujours reporter la responsabilité sur l'équipe précédente, sans jamais assumer ses mensonges, ses échecs ou ses erreurs.


vendredi 3 juin 2016

Lettre ouverte à monsieur le maire de Villecresnes

Les élus du groupe Villecresnes Avenir ont décidé de réagir aux propos injustifiés et diffamatoires tenus publiquement au cours de la réunion du conseil municipal du lundi 30 mai, par monsieur Fossoyeux, adjoint aux finances. En voici le texte intégral.

Monsieur le maire,

Lundi 30 mai, lors d’un échange précédant l’approbation du compte administratif 2015, votre adjoint aux finances, a déclaré devant l’assemblée municipale, qu’à la fin de notre mandature, la ville de Villecresnes était à deux doigts d’être mise sous tutelle.

La mise sous tutelle n’est pas un objet de polémique. C’est une procédure lourde qui obéit à des règles très précises, définies par l’article L1612-14 du code général des collectivités territoriales. Celui-ci précise que  “Lorsque l'arrêté des comptes des collectivités territoriales fait apparaître dans l'exécution du budget, après vérification de la sincérité des inscriptions de recettes et de dépenses, un déficit égal ou supérieur à 10 % des recettes de la section de fonctionnement s'il s'agit d'une commune de moins de 20 000 habitants et à 5 % dans les autres cas, la chambre régionale des comptes, saisie par le représentant de l'Etat, propose à la collectivité territoriale les mesures nécessaires au rétablissement de l'équilibre budgétaire, dans le délai d'un mois à compter de cette saisine..”

La réalité de la gestion financière de Villecresnes n’a jamais rien eu à voir avec une telle situation :
  •  C’est une des villes les moins endettée du département
  •  L’excédent brut de fonctionnement a été en moyenne de près de 1,9 millions d’€, pour chacune des années de 2008 à 2013
  • Au cours des exercices 2012, 2013 et 2014 les comptes administratifs ont fait apparaître, des excédents de recettes respectivement de 1954043,29 €, 1515476,57 €, et 1345380,69€
  • Les ratios financiers de notre ville se sont toujours situés dans les normes
  • Aucune alerte, sur aucun poste budgétaire, n’a jamais été émis par les services de l’Etat
  • Aucun risque de ce type n’a été évoqué dans l’audit que vous avez fait réaliser en 2014

 Alors pourquoi Monsieur FOSSOYEUX a-t-il tenu publiquement de tels propos, aussi infondés que provocateurs ? Ce n’est pas la première fois qu’un tel dérapage, gravissime, survient au cours d’une réunion du conseil municipal. Votre équipe ne peut poursuivre plus longtemps ses pratiques diffamatoires.

Les élus de Villecresnes Avenir vous demandent donc de démentir sans tarder les propos scandaleux tenus par votre adjoint.

A défaut de réponse de votre part dans un délai de 5 jours ouvrés, une copie de cette lettre sera alors adressée, à Monsieur le Préfet du Val-de-Marne et à Madame la juge d’instruction en charge de la plainte pour diffamation, déjà déposée à votre encontre.

mercredi 1 juin 2016

Quel pouvoir pour les citoyens ?

Voici le texte de la tribune de notre Groupe, tel qu'il a été transmis au service communication pour insertion dans le magazine municipal du mois de juin.


L’implication citoyenne se formalise depuis plusieurs années. Des lois comme la loi du 27 février 2002, la loi SRU du 13 décembre 2000, la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine adoptée le 21 février 2014 ont modifié le cadre juridique des politiques publiques. Nous avions même choisi d’aller plus loin que la contrainte légale en instituant le CCEUP, en généralisant les comités de quartier et en concertant les Villecresnois sur le projet du Bois d’Auteuil. 

Dans un contexte de réorganisation du découpage administratif qui élargit les territoires au risque d’éloigner les habitants des décisions qui les concernent directement (transports, logements…), la ville, échelon des collectivités le plus proche des citoyens, doit jouer, l’atout de la proximité.

La mise en place d’une démarche de démocratie participative ouvre de nouvelles perspectives dans la gestion municipale. Aujourd’hui, il n’est plus envisageable qu’un élu local se contente de mettre en œuvre son projet sans y associer les habitants. Car même si les administrés sont plus que jamais difficilement mobilisables (manque de temps, peur de s’exprimer ou d’être étiquetés, sentiment d’impuissance, etc.), ils ont l’expertise vécue de leur quartier. Mais cette démarche nécessite une certaine ouverture d’esprit de la part des élus qui la mènent, le but ultime étant bien de s’engager vers la reconquête des convictions citoyennes…

Alors, à quand les prochains conseils de quartier ?



mardi 31 mai 2016

En direct du conseil municipal du 30 mai


Hier soir, lundi 30 mai, se tenait une réunion du conseil municipal. Trois informations méritent d’être portées à votre connaissance.

1.    Un adjoint aux finances lamentable

On ne connaissait pas vraiment le niveau du sieur Fossoyeux, adjoint aux finances, car il n’intervient pratiquement pas dans les débats. Depuis hier soir nous savons. Il ne possède que des connaissances limitées des fondamentaux de la gestion des finances publiques, il est mauvais débatteur et irresponsable lorsqu'il s'exprime.

En effet, ce monsieur, livré à lui-même puisque le maire était sorti de la salle, a déclaré devant l’assemblée, qu’en 2014, la ville de Villecresnes était à deux doigts d’être mise sous tutelle. 
Sait-il seulement ce qu’est une mise sous tutelle ? Connait-il réellement les chiffres qui caractérisent notre ville ? Apparemment pas.

Définition de la tutelle administrative : l'article L1612-14 CGCT
“Lorsque l'arrêté des comptes des collectivités territoriales fait apparaître dans l'exécution du budget, après vérification de la sincérité des inscriptions de recettes et de dépenses, un déficit égal ou supérieur à 10 % des recettes de la section de fonctionnement s'il s'agit d'une commune de moins de 20 000 habitants et à 5 % dans les autres cas, la chambre régionale des comptes, saisie par le représentant de l'Etat, propose à la collectivité territoriale les mesures nécessaires au rétablissement de l'équilibre budgétaire, dans le délai d'un mois à compter de cette saisine..”

Mais la réalité de Villecresnes est toute autre :
    2012 : Existence d'un excédent de recettes de 1 954 043,29 € 
·         2013 : Existence d'un excédent de recettes de 1 515 476, 57 €
·         2014 : Existence d'un excédent de recettes de 1 345 380, 69 €
Tous les chiffres sont vérifiables sur les délibérations en cliquant sur ce lien.

Nous sommes donc à des années-lumière d’un déficit. En tenant des propos aussi stupides monsieur Fossoyeux s'affiche publiquement à son niveau réel. Un tel dérapage est gravissime et démontre, une fois de plus, que cette équipe n’hésite pas à masquer ses lacunes par des propos diffamatoires. 

2.    Confirmation du débarquement de la DGS

Sans la moindre explication, le maire a informé le conseil de sa décision de se séparer de sa DGS. Il est évident qu'avec des explications sérieuses il se serait lui-même mis en cause, car c'est lui qui l’avait recrutée, qui lui avait attribué un salaire hors normes. qui lui a ordonné pendant ces deux années d’entreprendre des actions qui se sont révélées être des fautes. Ni Pierre Gravelle, ni Xavier Pozzo di Borgo, ni Pierre-Jean Gravelle, ni Daniel Wappler, n’avaient changé deux fois de DGS au cours du même mandat. Monsieur Guille fait dans l’exceptionnel !!

3.    Choix du nom des rues du quartier du Bois d’Auteuil et du groupe scolaire

C’est un projet ficelé, sans aucune concertation que le maire a proposé à l’adoption du conseil municipal. Les voies de circulation situées dans le périmètre du quartier du Bois d’Auteuil porteront les noms de Gabriel Fauré, Clara Schumann, Antonio Vivaldi, Barbara Strozzi et Hector Berlioz.
Quant au groupe scolaire il faudra attendre. Lors d’un récente réunion du comité de pilotage, les parents d’élèves et l'équipe enseignante d'Attilly avaient pourtant vivement protesté contre l’absence de concertation et la négation du travail déjà entrepris par le corps enseignant pour proposer un nom à leur future école. Ils n'auront pas été entendus. La démocratie, le dialogue, l’écoute ne font pas partie du logiciel de ceux qui prétendent bien vivre à Villecresnes.

Dans les tous prochains jours nous mettrons en ligne les vidéos des réponses du maire à nos questions.

dimanche 29 mai 2016

Nos questions pour la réunion du conseil du 30 mai 2016

Voici les questions que le groupe Villecresnes Avenir a fait parvenir au maire, pour qu'il y soit répondu au cours de la prochaine réunion du conseil municipal, prévue lundi 30 mai 2016 à 20H30.
Comme d'habitude les réponses seront filmées et diffusées sur les réseaux sociaux.
Cliquer sur l'image
Par ailleurs, voici l'ODJ complet de cette réunion.

vendredi 27 mai 2016

RÉUNION CONFUSE ET SCANDALEUSE


Mardi 24 mai, la municipalité s'était enfin décidée à tenir une réunion publique pour répondre aux questions des Villecresnois sur l'état d'avancement du chantier d'équipement de la ville en fibre optique. 

Cette réunion était attendue par beaucoup de monde, tant le brouillard s'était épaissi au cours des derniers mois sur les conditions et les délais d'accès à cette technologie. Hélas, comme souvent avec cette équipe, elle est apparue davantage improvisée qu'organisée, et à la fin on peut parler d'une succession de scandales.

Premier scandale : avoir tenu cette réunion dans un lieu inapproprié, car trop petit, inconfortable et mal sonorisé. Il n'était pourtant pas difficile d'imaginer que de nombreuses personnes feraient le déplacement et qu'un dialogue de qualité nécessitait un autre environnement.

Second scandale : avoir attendu plusieurs mois avant d'informer la population des retards et des difficultés rencontrés dans les négociations, portant sur les conventions de commercialisation, que le maire ne pouvait pas ignorer. Pourquoi a-t-il laissé croire que tout le monde aurait accès à la fibre alors que ce sera le cas seulement pour les clients SFR ou pour ceux qui le deviendront ? Défaut de suivi du dossier, manque d'intérêt ou manque de courage de sa part ? Quelle que soit la réponse il y a un sacré BUG !

Troisième scandale : avoir tenu une réunion de cette importance sans la totalité des opérateurs concernés. Où étaient les représentants d'Orange et ceux de Free par exemple ? Qu'on ne nous dise pas qu'ils ont refusé de venir, car lorsqu'un maire le veut, il a suffisamment d'arguments pour convaincre ceux qui sont des partenaires permanents des municipalités de venir. Comment peut-on admettre qu'un maire qui connaissait le refus de FREE de commercialiser la fibre sur sa ville, lui ait, dans le même temps, accordé le permis de construire un mât téléphonique sur un terrain municipal ? Avec le recul l'implantation de ce mât est encore plus déplorable. Il fallait négocier ! Tout cela manque de compétence et de courage. Dans une situation analogue nous avions obtenu d'Orange qu'il renonce à une implantation dans le quartier de Grosbois malgré un jugement du tribunal qui lui était favorable.

Quatrième scandale : avoir offert à un des opérateurs l'opportunité de se positionner en situation de monopole et de créer ainsi un trouble profond chez de nombreux habitants clients d'autres opérateurs. C'est une faute. Quelle crédibilité a monsieur Guille désormais auprès d'Orange, de Bouygues pour les amener à commercialiser sur notre territoire ?

Nous savons maintenant que notre salut en matière de fibre optique ne viendra pas de cette équipe passive. Les Villecresnois vont devoir agir ensemble et par eux-mêmes. Villecresnes Avenir prendra sa part de ses actions.

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