Voici le texte de la tribune de notre Groupe, tel qu'il a été transmis au service communication pour insertion dans le magazine municipal du mois de juin.
L’implication citoyenne se formalise depuis
plusieurs années. Des lois comme la loi du 27 février 2002, la loi SRU du 13
décembre 2000, la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine
adoptée le 21 février 2014 ont modifié le cadre juridique des politiques
publiques. Nous avions même choisi d’aller plus loin que la contrainte légale
en instituant le CCEUP, en généralisant les comités de quartier et en
concertant les Villecresnois sur le projet du Bois d’Auteuil.
Dans un contexte de réorganisation du découpage
administratif qui élargit les territoires au risque d’éloigner les habitants
des décisions qui les concernent directement (transports, logements…), la
ville, échelon des collectivités le plus proche des citoyens, doit jouer,
l’atout de la proximité.
La mise en place d’une démarche de démocratie
participative ouvre de nouvelles perspectives dans la gestion municipale.
Aujourd’hui, il n’est plus envisageable qu’un élu local se contente de mettre
en œuvre son projet sans y associer les habitants. Car même si les administrés
sont plus que jamais difficilement mobilisables (manque de temps, peur de
s’exprimer ou d’être étiquetés, sentiment d’impuissance, etc.), ils ont
l’expertise vécue de leur quartier. Mais cette démarche nécessite une
certaine ouverture d’esprit de la part des élus qui la mènent, le but ultime
étant bien de s’engager vers la reconquête des convictions citoyennes…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.