Voici un texte envoyé par au maire pour publication sur le site officiel de la ville.
(Rubrique libre expression)
Lors du dernier conseil municipal, à l’occasion de ses réponses aux questions orales de notre groupe, le maire nous a, une nouvelle fois, accusés de proférer des “accusations mensongères”. C’est cocasse de la part d’un homme qui vient d’être mis en examen pour diffamation envers particuliers.
Nous avons décidé de rappeler quelques vérités à propos du mensonge.
“Un récit est dit vrai quand le fait raconté est réellement arrivé et faux quand le fait raconté n’est arrivé nulle part”. Spinoza.
Le mensonge est donc
clairement défini ; il ne laisse pas place à l’interprétation ou à
l’approximation. Il y a mensonge lorsque le fait proclamé, n’est absolument pas
survenu. Il s’agit de duplicité délibérée.
Le souci de la vérité, comme la
pratique du mensonge, dévoilent plus que tout autre comportement, la
personnalité de ceux qui en usent.
Attribuer publiquement aux autres des
turpitudes inventées, c’est mentir à tous.
Les mensonges qui introduisent et banalisent
défiance et suspicion dans les relations entre les citoyens, et vis à vis
de leurs représentants, sont dévastateurs pour le corps social.
Le mensonge, la manipulation, la
diffamation sont les armes des faibles. Ils leur tiennent lieu de principe
d’action, de méthode de gouvernance et de mode de rapport à autrui.
Mentir, c’est refuser de faire face au
réel, qui impose de la rigueur et en conséquence, déclarer que les problèmes
viennent toujours des autres.