A Villecresnes comme dans beaucoup de villes de France, les électeurs ont profité de la parole qui leur était donnée lors des élections municipales pour sanctionner la politique gouvernementale.
Villecresnes Ambition en a, très injustement, payé le prix.
Sans méconnaitre que certaines de nos actions aient pu être mal comprises ou contestées, il est impossible de comprendre autrement que par cette fameuse vague bleue la défaite d'une équipe qui avait fait la preuve de son apolitisme au service de ses concitoyens, qui avait réalisé la quasi-totalité de son programme, et qui portait encore de nombreux projets destinés à faire de Villecresnes une ville du 21ème siècle, disposant de tous les services et équipements destinés à la rendre encore plus agréable et facile à vivre.
Dans quelques semaines, les échéances électorales nationales passées, les Villecresnois poseront à nouveau leur regard sur leur ville. Et ce retour risque d'être brutal.
Ils s'apercevront vite que cette élection fut un immense malentendu et que l'équipe qu'ils ont élue n'a aucun projet, si ce n'est de bloquer toutes les évolutions possibles, afin de rester entre soi.
Il suffit d'observer le flottement de la nouvelle majorité, ses premières sorties, ses prises de contact pour comprendre que ses membres ne s'étaient pas préparés à prendre les responsabilités qui sont les leurs aujourd'hui.
Ainsi la réponse la plus fréquente apportée par le maire aux questionnements qui lui sont adressés est : " je ne sais pas encore, nous allons réfléchir". De même ses adjoints, lorsqu'ils représentent la municipalité en réunion ou devant une assemblée, sont incapables d'articuler le moindre mot sur ce que sera leur ligne politique d'action.
Les grandes décisions sont bloquées. La mise en œuvre des investissements indispensables, notamment en matière d'équipements et de voiries sont reportes sine die.
Pire, ce qui s'est passé lors de la réunion du conseil municipal du 15 avril, avec la désignation d'un non Villecresnois pour représenter notre ville au SyAGE, montre que le nouveau maire agit désormais sous influence et sur instructions des dirigeants UMP du département, pour lesquels l'intérêt de notre ville n'est pas la priorité.
Hormis ceux qui souhaitaient un retour aux pratiques du passé, les Villecresnois regretteront bientôt ce qui constituera, au mieux, un coup d'arrêt à la modernisation et au dynamisme, au pire, une veritable regression.