Jeudi 1er mars, le maire et la COGEDIM avaient organisé une réunion à la salle cheminée du Bois d'Auteuil pour présenter le projet immobilier dit du centre-ville. Des élus et des représentants de Villecresnes Avenir étaient présents. Ils ont préparé ce compte-rendu pour informer les Villecresnois.
La réunion s’est ouverte devant une assemblée de 70
à 80 personnes.
Le Maire a, tout d’abord, rappelé que cette réunion
était une réunion de lancement de la commercialisation réalisée par la COGEDIM
et AKERA son partenaire.
Ensuite la COGEDIM a présenté son équipe et les
commerciaux dans la salle. Elle a rappelé la génèse du projet et s’est félicité
d’avoir gagné la consultation.
Après une rapide présentation du projet, des
questions ont fusé dans la salle sur les risques de
saturation du centre-ville déjà très encombré.
Certains participants ont dénoncé des choix
étonnants de la COGEDIM pour un immeuble de ce standing, à savoir, une seule
place de parking pour les T2 et T2 avec alcôve, un chauffage collectif et
l’absence de cave ou de box. Au total ce sont 118
places de parking privées pour 79 logements.
La scolarité reste un problème critique. Un parent
s’est ému de voir la publicité de la plaquette COGEDIM proposant une école à
5mn alors que ses enfants sont scolarisés au Bois d’Auteuil. Le maire est resté
flou sur les projets futurs et n’a cité que les ouvertures de classes déjà
décidées afin de régler les problèmes actuels de surnombre. Rien n’est envisagé à ce jour en matière d’infrastructure
scolaire et associative pour prendre en compte les besoins futurs.
Le problème des parkings publics a été soulevé par
plusieurs participants et suscite de nombreuses interrogations et inquiétudes.
Pourquoi une réduction du nombre de places privées
à une place pour les T2 qui représentent 40% des logements prévus ? La
modification du PLU est édifiante puisqu’elle créé une dérogation uniquement
pour cet immeuble.
Aucune place privée
n’est prévue pour les 600m² de locaux commerciaux. La modification du
PLU sur ce point est imprécise et demande à être explicitée et interprétée.
Les livraisons apparemment devront se faire en
passant par l’accès pompier.
La croissance du nombre de parkings publics oscille
entre 30 et 50 places. Il s’agit de 72 places créées en sous-sol et 17 places
supplémentaires en aérien à la localisation mal définie face à une quarantaine
de places existantes et supprimées par la construction. A noter les coûts
d’exploitation et de maintenance à prévoir pour le futur parking public en sous-sol.
Il est Indiqué que les futurs occupants des T1 et
T2 pourront se garer sur les places publiques sans précision des conditions de
stationnement.
Le Maire ne sait pas
nous dire si les parkings publics seront payants ou gratuits.
Le maire et la COGEDIM ont été questionnés sur les
risques hydrogéologiques et les conséquences sur l’environnement et les
constructions périphériques. Les réponses n’ont pas convaincu par leurs
imprécisions. A ce jour, il, n’est pas prévu de travaux spécifiques prenant en
compte cette situation.
Pas de réponse sur les nuisances occasionnées par
le restaurant (bruit des fumeurs le soir et odeur de cuisine)
Nous avons appris en réunion que l’aménagement de la place de 1200m² et du parking public
en sous-sol seront payés par le contribuable Villecresnois. La mairie
devra également prendre en charge la création d’un ascenseur PMR pour l’accès
au sous-sol.
En fin de réunion un habitant a fait remarquer
qu’il n’y avait pas eu de réunion publique sur ce projet et que plusieurs questions
destinées à la mairie restaient sans réponse notamment sur le budget global de
l’opération pour la commune. Le Maire passablement énervé a confondu
consultation obligatoire pour la modification du PLU et réunion publique sur le
projet du centre-ville. Il a refusé catégoriquement toutes réunions
d’information.
Sur l’aspect financier la seule chose que nous
pouvons estimer, c’est le chiffre d’affaires pour la COGEDIM et son partenaire
qui devrait s’élever à 20 millions d’euros. Pour
les autres éléments financiers nous sommes face à une opacité municipale avec
un refus ferme de communiquer vers le contribuable qui devra pourtant payer
l’addition.