Lundi
soir, 13 mars à 20h30, se tiendra une réunion du conseil municipal dont le sujet
essentiel sera le vote du budget 2017.
Cet
exercice est le plus important pour comprendre la politique mise en œuvre par
une municipalité. Ou prend-t-on l’argent ? Qu’en fait-on ? Quelles
sont les vraies priorités au-delà des discours.
Villecresnes Avenir vous communiquera rapidement son analyse de ce projet de budget et fera un compte-rendu des débats qui auront précéder le vote.
Comme pour chaque séance du Conseil municipal, notre groupe a également fait parvenir au maire des questions auxquelles il sera répondu oralement.
Comme à chaque séance du conseil le groupe Villecresnes Avenir avait posé des questions orales au maire. Voici les réponses que nous avons obtenues et nos commentaires le cas échéant.
1ère question
Victime de vandalisme à de nombreuses
reprises la saison dernière, l’association
de poker qui était hébergée au Bois d’Auteuil, a dû trouver un hébergement
provisoire en dehors de Villecresnes.
Cette association souhaite revenir dans notre
ville et porte un projet de rénovation de ses anciens locaux qu’elle voudrait
présenter à la municipalité. Sollicité, monsieur Debarry, n’a pas formulé de
réponse précise quant à l’intérêt que vous portez ou ne portez pas à leur projet.
La question est : est-il prévu une remise en
état de la salle qu’occupait précédemment cette association ? si oui, sous quel
délai ? si non, pourquoi le projet présenté par l’association projet n’est-il
pas étudié ?
Notre commentaire : La municipalité ne ferme pas la porte mais pose deux obstacles qui pourraient se révéler importants : la clôture complète de l'éco-quartier et le budget. On en saura davantage sur ses intentions réelles avant fin mars. A suivre
2ème Question
Dans un communication rendue publique le 27 janvier par Le Parisien, le
maire Saint-Maur-des-Fossés, accuse l’opérateur
téléphonique Free de ne respecter ni les villes ni les riverains et menace
de faire démonter les antennes déjà en place.
Partagez-vous la position de votre collègue ou considérez-vous que les
riverains de Beaumont que vous aviez promis de soutenir ont été respectés par
l’ensemble des décideurs ?
Comptez-vous revenir sur cette implantation nouvelle et supplémentaire à
proximité immédiate d’un lieu de vie ?
Notre commentaire : S'agissant du pylône FREE qui est en cause ici, le maire laisse entendre que l'opérateur aurait abusé la municipalité. Pourtant les seules questions qui se posent sont : le pylône construit est-il ou non conforme au permis de construire délivré ? Et si la réponse est non : quelle action a été entreprise contre FREE ? Le reste c'est bla-bla et, comme d'habitude, tentative de rejeter la faute sur ses prédécesseurs.
3ème question
Les zones bleues semblent devenues inopérantes. En conséquence il
devient impossible de se garer en centre-ville, même en plein après-midi.
La police municipale a-t-elle toujours la mission de verbaliser le non-respect
des règles affectant ces zones ?
Notre commentaire : Tout va bien selon M. Guille. Ceux qui trouvent qu'il y a des difficultés pour se garer, même un court instant, ont du se tromper. Sa réponse eut été plus convaincante en nous donnant le nombre de PV dressés par la police municipale et sa ventilation par motif.
4ème question
Etes-vous informé des plaintes déposées par des particuliers à propos de
trafic de ferraille et de bois ?
Notre commentaire : Après avoir qualifié l'article du Parisien d'être à charge et diffamatoire, le maire déclare solennellement “Sachez que nous allons y répondre avec les moyens appropriés de manière à rétablir toute la vérité sur cette affaire”. Pourtant, plus de deux semaines plus tard
Aucune réponse n'a été publié par le maire.
Après avoir réclamé un droit de réponse il semble avoir renoncé à s'exprimer
Il continue à refuser de répondre aux questions des journalistes
Cette absence d'explications quant au fond et à l'inaction observée dans cette affaire posent des questions sérieuses sur ce qui motive l'attitude du maire et celle de son adjointe.
Le Parisien publie un nouvel article aujourd'hui sur ce qui se passe en mairie de Villecresnes.
Cliquer pour lire l'article
On y découvre le vrai visage du maire : celui d'un homme qui ne respecte pas les autres et qui se comporte en petit dictateur.
Ce n'est pas une surprise pour Villecresnes Avenir qui dispose d'autres témoignages allant dans le même sens.
Un climat de suspicion permanente, de harcèlement et finalement de peur, règne parmi le personnel.
Certains agents ont décidé courageusement qu'il fallait mettre fin à ce mode de fonctionnement et nous les soutenons.
Voilà une preuve supplémentaire que Monsieur Guille, mérite bien le bonnet d'âne de la démocratie qui lui a été attribué récemment par une association nationale d'élus d'opposition.
Le Parisien qui avait dépêché deux journalistes à la réunion du conseil municipal hier soir ne comprend pas plus que nous l'entêtement du maire.
Le maire dispose de témoignages directs. Sa première adjointe a recueilli des preuves auprès de l'entreprise ayant acheté les matériaux détournés. Et surtout, si les matériaux n'ont pas été “détournés”, par qui ont-ils donc été vendus ? Ce ne doit pas être compliqué à démontrer. Voilà plus d'un an qu'il s'oppose à l'émergence de la vérité, qu'il affirme avoir déposé plainte quand il n'en est rien, qu'il a empêché l'enquête interne voulue par sa DGS, qu'il a ensuite écartée.
Il tergiverse malgré l'évidence et maintient des promotions qui interrogent. Alors qui couvre-t-il ? Seulement des agents ? Son entêtement conduit à toutes les hypothèses
Le journal Le Parisien publie
aujourd’hui, en première page de son édition régionale, un article qui relate
un trafic de métaux à grande échelle au sein des services techniques de la
mairie de Villecresnes. Nous avions questionné le maire à plusieurs reprises
sur ce sujet et récemment encore, nous avions informé les Villecresnois qu’une
enquête était en cours.
Cette affaire est gravissime à
plus d’un titre.
D’abord sur le trafic lui-même.
Il est probable que ce détournement
de matériaux et donc de fonds publics ait commencé avec la démolition des
anciens bâtiments de La Poste (DAPO), en 2013 ou un peu avant, c’est-à-dire à
un moment où nous étions aux affaires. Oui cela est possible. Mais à la
différence de monsieur Guille, nous n’avons jamais reçu d’informations
concernant l’existence de ces pratiques illégales. Si tel avait été le cas nous
aurions entamé un processus disciplinaire comme à chaque fois que nous avons
été confrontés à des comportements anormaux d’agents de la collectivité.
Sur l’attitude du maire ensuite
Le maire, informé à plusieurs
reprises a décidé de ne rien faire comme
le relève le journaliste qui relate les faits, et ce laxisme interpelle. Que
dit l’article ? :
“Début janvier 2016, le maire Gérard Guille, que nous avons essayé de
joindre en vain, est mis au courant par un employé du même service”. Cela fait quand même plus d’an an.
“En mars 2016, la Directrice Générale des Services de l’époque presse
le maire d’ouvrir une enquête administrative”. Refus apparemment. Pire, selon l’article elle sera démise de
ses fonctions après avoir révélé les faits.
“Mi-avril monsieur Guille envoie sa première adjointe dans l’entreprise
de Seine-et-Marne où elle trouvera les preuves de ce trafic”. Toujours pas de réaction du maire
“Le 30 mai, une question est posée en conseil municipal. Le maire
annonce alors qu’il dispose d’éléments insuffisants pour accuser qui que ce
soit et menace les élus de l’opposition”. (Voir
notre article et la réponse à la question 1)
A la fin de la réunion du conseil
du 27 juin 2016, le maire a annoncé qu'il avait saisi le procureur de la
république à propos de l'éventuelle revente pour leur propre compte, par des
agents municipaux, de matériaux de récupération. Pourtant selon l’article “Si la procureure a bien eu vent d’une
plainte de la mairie à cette période, elle ne porte pas sur un trafic de métaux
dans la commune. Toujours est-il que les policiers de Boissy n’ont été au
courant qu’en janvier avec la plainte déposée par l’employé qui dénonçait ce
business”. Ainsi le maire aurait déposé une
plainte que les services de la procureure n’ont pas reçue ! Il n’a donc pas hésité à mentir aux membres du
conseil le 27 novembre et on comprend mieux son refus de présenter le récépissé de dépôt de
plainte.(Voir
le témoignage d’un agent)
Enfin, malgré les “informations”
qui lui ont été communiquées depuis plus d'un an par les agents ayant depuis déposé plainte (ce qui
nécessite beaucoup de courage), “monsieur
Guille a mis à l’ordre du jour de la réunion du conseil de ce jour la promotion
de deux personnes soupçonnées de faire partie de ce trafic”.N’aurait-il pas mieux valu attendre la fin de
l’enquête ?
Ce comportement du maire pose des questions graves :
Est-il à ce point inapte à prendre des décisions fortes ?
Ment-il pour avoir la paix ?
A-t-il sciemment décidé de couvrir ces opérations illicites et dans ce
cas pour quelles raisons ?
Quelles sont toutes les personnes impliquées dans cette affaire ?
Monsieur le maire nous ne voulons plus de vos arrangements avec la
vérité. Cette fois vos réponses devront être claires.
A la suite de dépôts de plainte émanant de particuliers, la police a entamé l'audition d'agents et de responsables des services municipaux. L'enquête porte sur des suspicions de vente de matériaux récupérés, par des agents municipaux pour leur propre compte.
Elle permettra peut-être également de comprendre les raisons pour lesquelles le maire, informé des faits dès le début de 2016, n'a pas souhaité déclencher l'enquête administrative que lui suggérait sa Directrice Générale des Services de l'époque.
Il est curieux de constater qu'il aura suffi de plaintes émanant de particuliers pour déclencher l'enquête alors que le maire nous assurait il y a peu avoir lui-même déposé plainte, tout en refusant de présenter le récépissé de dépôt au conseil municipal.
Nous sommes le 27 janvier, et c'est le silence total sur la préparation du budget 2017.
Durant toute la mandature précédente, à cette période de l'année, toutes les étapes nécessaires à l'élaboration du budget de l'exercice suivant, étaient achevées : la discussion avec les services, le débat d'orientation mené en conseil municipal et le vote du budget. Voici un rappel des dates tenues par notre équipe :
Débat
orientation budgétaire
Vote du
budget
Budget 2010
12 décembre 2009
23 janvier 2010
Budget 2011
11 décembre 2010
29 janvier 2011
Budget 2012
3 décembre 2011
20 janvier 2012
Budget 2013
8 décembre 2012
26 janvier 2013
Budget 2014
14 décembre 2013
25 janvier 2014
L'administration communale disposait donc très tôt de tous les éléments pour lancer ses programmes de travail.
Alors pourquoi ce qui était faisable hier est-il impossible aujourd'hui ?
La réponse est simple : ni le maire, ni son adjoint aux finances ne possèdent le savoir-faire nécessaire. C'est l'ancienne DGS, madame Françoise CREPEY qui construisait seule le projet de budget, le maire et l'adjoint aux finances se contentant ensuite de lire, mot à mot, les délibérations qu'elle avait préparées pour le premier et de proposer de passer au vote pour le second. La preuve : pour l'exercice 2016, le débat d'orientation budgétaire s'était déroulé le 9 décembre 2015 et le budget avait été voté le 5 février 2016, conformément à ce qui se faisait précédemment.
Villecresnes fonctionne aujourd'hui sans directeur général des services, ni directeur financier et voilà le résultat ! Nous sommes dans la continuité de ce que nous montrions il y a deux jours avec le film sur les travaux de voirie.
Le maire attend-il l'arrivée de monsieur Bassoulet, le DGS qu'il s'est choisi pour enfin, préparer le budget 2017 ? Les services vont devoir patienter avant de lancer leurs projets ! Et les Villecresnois avec eux.
Aux dernières nouvelles, celui-ci aurait pris ses responsabilités le 23 janvier.