jeudi 3 mai 2018

Réunion de conseil municipal tendue

Voici, à chaud, quelques éléments d'information sur la réunion du conseil municipal qui s'est tenue hier soir, 2 mai. Tous ces points ont été filmés et les vidéos seront mises en lignes dans quelques jours.

Débat sur l'avenir de l'école Espoir Autisme
Le maire a déclaré avoir versé 23500 euros en 2017 et plus si l'on tient compte des prestations et des prêts de salle. Il a ajouté que la municipalité n’accorderait aucune subvention exceptionnelle à l'association Espoir Autisme et tente de s’abriter derrière les Villecresnois dont il signale le peu d’engagement pour cette cause.
Il oublie simplement qu’un maire a la responsabilité et le devoir moral d’aider les familles de sa ville lorsqu’elles se rencontrent des problèmes qu’elles ne peuvent résoudre seules.
Ce qui est demandé à la municipalité, c’est d’aider l’association et les parents en attendant la mise en place de moyens institutionnels.
Il refuse. Il devra donc rendre des comptes si cette école pour enfants autistes venait à fermer.
Pour notre part nous reviendrons sur ce sujet grave dans les prochains jours et nous évoquerons les ressorts du comportement de messieurs Guille et Debarry sur cette question.

Lire l'article publié par Le Parisien 
“Il n'a jamais été question de réattribuer une telle somme en 2018” rétorque Thierry Debarry. N'en déplaise à cet adjoint, dont le souhait de nuire à l'association semble sans limite, Gérard Guille avait déclaré alors “Je confirme l'engagement à pérenniser cette école..”. Il suffit de revoir la vidéo de cette déclaration :



Réservation des grands appartements du projet COGEDIM

Le maire s’est offusqué de la lettre ouverte de l’opposition et rejette tout délit d’initié. Il s’appuie sur une lettre de la COGEDIM qui est bien alambiquée. La voici : Lettre de la COGEDIM (cliquer)
Nous prenons acte de cette réponse et donnons rendez-vous à tous lors de la livraison des appartements : nous verrons alors si la vérité nous a été dite ce 2 mai 2018.

Accessibilité
L’accès des personnes à mobilité réduite aux bâtiments publics a donné lieu à des débats houleux. L’étalement des dépenses sur 9 années a été refusé par l’opposition qui juge le délai beaucoup trop long et craint un effet d’annonce de la part du maire et le report des réalisations vers son successeur.
Le maire a également été mis en défaut au sujet de l'action passée de la commission à l’accessibilité dont l’existence remonte à l’ancienne mandature qui a un certain nombre de travaux à son actif, contrairement à ses accusations.

Finances
L’examen détaillé de l’exercice budgétaire 2017 est inquiétant pour ceux qui seront aux affaires lors du prochain mandat : évolution des charges à caractère général et des frais de personnel, augmentation de la dette et des impôts, baisse de l’épargne, investissements prévus non réalisés..(sur les 6 millions d’investissement prévus seulement 3 ont été engagés. Vive les nids de poule et les pissenlits dans le cimetière. Nos impôts enrichissent les banques.)
Exposé complet de notre analyse bientôt en ligne 

Subventions aux associations

Décidément nous ne saurons pas comment les subventions sont attribuées aux associations. Monsieur Debarry a été mis en cause par l’opposition au sujet de l’opacité de ses pratiques et de l’absence de règles d’attribution clairement énoncées. La “tête du client” ne saurait être une politique. Le maire ne l'a pas soutenu.

Des amendes injustement payées par la collectivité
Nos élus ont identifié dans le budget 2017 le paiement d’une amende de 675 €. Il s'agit d'une amende pour non dénonciation de conducteur et selon les textes en vigueur cette amende aurait dû être payée par le maire sur ses deniers propres et non par le budget municipal. 


Nous allons y veiller !


vendredi 27 avril 2018

Lettre ouverte aux élus de la majorité municipale


Villecresnes Avenir a été saisi par plusieurs personnes, toutes Villecresnoises, qui se disent choquées et qui s'interrogent à la suite de la réponse qu'elles ont reçue de COGEDIM lorsqu'elles se sont présentées dès l'ouverture de leur bulle de vente. L'affaire pourrait se révéler sérieuse. C'est la raison pour laquelle les élus de notre groupe ont souhaité interpeller publiquement ceux de la majorité municipale et, pour être certains d'obtenir une réponse, ils ont adressé au maire une question orale à laquelle il devra répondre au cours de la réunion du conseil prévue mercredi 2 mai. (Cliquer)
Cette réponse sera filmée.


Mesdames et messieurs les élus de la majorité municipale, 

Nous avons été alertés par plusieurs habitants de Villecresnes désireux de se porter candidat à l’acquisition d’un appartement avec attique dans un des futurs immeubles du centre-ville. Ces personnes nous ont déclaré s’être présentés, à la première heure du premier jour, au bureau de vente mis en place par le constructeur et s’être vu répondre : “Tout est déjà réservé”.

Depuis il se dit dans la ville, avec insistance et noms à l’appui, que des élus de la majorité auraient pu bénéficier d’une priorité de “pré-pré-commercialisation”. Si cela s’avérait exact, ce serait gravissime, des points de vue éthique pour votre équipe et pénal pour ceux qui se seraient rendus coupables de ce délit d’initié.

Lors de la prochaine réunion du conseil municipal qui se tiendra mercredi 2 mai, nous poserons une question orale au maire afin qu’il apporte, en votre nom, une réponse précise à la question suivante :

Pouvez-vous nous donner l’assurance qu’aucun de vous ou de vos proches n’a bénéficié d’un avantage d’initié par rapport à l’ensemble des Villecresnois ?

Nous attirons votre attention sur le fait que la réponse sera enregistrée et que les acheteurs seront connus à la livraison des appartements.



Les élus du Groupe Villecresnes Avenir au conseil municipal




jeudi 12 avril 2018

Mag d'Avril : page 17 on pleure, page 20 on rit !


Le 2 décembre 2016, le maire de Villecresnes avait déjà reçu le bonnet d’âne de la démocratie locale. Ses publications dans la presse municipale pourraient bien lui valoir d’en recevoir prochainement un second pour sa pratique du mépris et du manque de respect.


Voici deux exemples tirés du dernier magazine municipal :

Le maire consacre une page du dernier magazine à un article appelant à sauver l'école d'Espoir Autisme. Cet article n'a été écrit que parce que nous l’avons accusé de lâcher l'école et ses enfants.
Nous persistons et nous signons. Ses courriers ne sont rien d’autre que des prétextes à fuir ses propres responsabilités et il ose présenter l’installation d’une “urne” en mairie comme sa contribution au sauvetage de l’école. Cela ne répond en rien au problème qui est posé et s’il voulait vraiment sauver cette école pour enfants autistes il lui suffirait de ne pas réduire la subvention municipale accordée unanimement par le conseil municipal en 2017. Cette subvention a pour objet de se donner du temps afin d’obtenir des garanties de pérennité de la part des pouvoirs publics. C’est donc bien le refus du maire et le silence honteux de ses colistiers qui risquent de condamner l’école à court terme.
C’est dramatique pour les familles concernées.

 Autre aperçu de son aplomb et du dédain dont il fait preuve à l’égard des lecteurs du magazine. Dans sa tribune il accuse l'opposition de pratiquer les fake news. Qui peut le croire ? Car là encore nous maintenons les faits. En revanche nous faisons observer que l’homme qui accuse les élus de Villecresnes Avenir de manipuler leurs concitoyens par de fausses informations est un maire mis en examen pour diffamation qui risque un renvoi prochain devant le tribunal correctionnel. C’est aussi le maire du Val-de-Marne le plus condamné par la justice pour ses nombreux manquements au respect de la loi. 
Là c’est donc franchement comique !



lundi 9 avril 2018

Un bilan léger, une lecture lourde....



Au terme de 4 ans d’exercice des responsabilités municipales, le maire et son équipe ont fini par publier un bilan de leur action.

Quand on manque d’opérations novatrices et réussies pour valoriser son travail, il reste à tenter de donner le change par la quantité. Asphyxier le lecteur ou noyer le poisson en quelque sorte.

En réalité, en matière de bilan il faut savoir prendre de la hauteur et aller à l’essentiel. En faisant cela, nous n’aurons pas besoin de 16 pages remplies de 60 encadrés pour résumer le bilan de monsieur Gérard Guille et de son équipe depuis 2014. 10 lignes suffiront :
  • Une hausse brutale et injustifiée des impôts locaux de plus de 10%,
  • Le bétonnage tous azimuts de la ville, bien au-delà de projets déjà lancés
  • La réduction drastique de l’entretien des voiries,
  • L’annulation de la fête de Villecresnes,
  • La suppression de l’ancien “salon d’automne”, faute de compétences pour l’organiser convenablement et le renoncement au salon des métiers d’art
  • La réduction des manifestations culturelles à la portion congrue (hors partenariats notamment avec La Rue et ce qui est le fait des associations)).
  • Des relations avec nos villes jumelles réduites comme peau de chagrin (hors actions initiées par l’AVESF)
  • L’externalisation de l’organisation du vide-greniers,
  • Un marché qui dépérit,
  • Des commerçants inquiets pour l’avenir.
N’est-ce pas plus synthétique et plus clair ?

Le coût de réalisation de ce document de pure communication aurait été plus utile en subvention destinée à l'école Espoir Autisme

mercredi 28 mars 2018

L'association ESPOIR AUTISME lâché par le maire

Le 6 mai 2017, à l'occasion d'une soirée caritative organisée par l'association ESPOIR AUTISME 94, le maire avait annoncé sa décision de lui accorder une subvention de 20000 € pour assurer la pérennité du fonctionnement de son école. 

Villecresnes Avenir avait d'ailleurs salué comme il se devait cette décision du maire. Cliquer ici

Nous pensions que cette subvention, qui représente peu en regard d'autres dépenses municipales mais qui est énorme pour le futur des jeunes autistes pris en charge par cette association, deviendrait récurrente.  Eh bien NON !
Le maire se renie et ne veut plus payer. Pourquoi ? Ce n'est pas clair et vous pourrez en juger en écoutant sa réponse fuyante  à notre question.


Il se contente désormais de jouer l'écrivain public, d'invoquer le territoire qui n'a pas la compétence pour intervenir, de s'en remettre au Président de la République et peut-être bientôt de saisir le Pape ! Il se moque du monde, comme tous les membres de son équipe qui acceptent cette situation sans rien dire.

Certes, 20000 € par an c'est insuffisant pour assurer définitivement la poursuite de la scolarité adaptée des enfants de l'école ETOILE et rassurer des parents inquiets, mais cela peut donner le temps nécessaire à l'action des pouvoirs publics.

Un peu d'humanité et de relativité monsieur le maire car ce qui vous est demandé représente moins de 2 mois d'indemnités de vos élus sans beaucoup de contreparties de la part de certains d'entre eux

Contrairement à vous, mesdames et messieurs les élus de la majorité, Villecresnes Avenir considère que les enfants qui, par la force des choses, fréquentent cette école constituent une priorité.

lundi 19 mars 2018

OPACITÉ et HYPOCRISIE

Lors de la réunion du conseil municipal du 15 février dernier, le représentant de Villecresnes Avenir, a demandé formellement au maire d'avoir accès à l'ensemble du dossier de consultation concernant le projet du centre-ville. Réponse du maire : “aucun souci”


Et pourtant !  Voici ce qui s'est passé ensuite :
  • Lundi 5 mars 2018 à 9h45, notre élu appelle le maire afin de lui communiquer des dates de disponibilité. Le maire confirme son accord et lui indique en informer immédiatement le Directeur du service Urbanisme. Le même jour ce dernier propose un rendez-vous fixé au 14 mars.
  • Le 8 mars , monsieur Jacques LOCHON, adjoint en charge de l'urbanisme, adresse un mail à monsieur CULLIER de LABADIE pour reporter le rendez-vous  à une date ultérieure.
  • Le 13 mars,  le directeur des ressources monsieur BASSOULET indique à notre élu avoir reçu instruction de messieurs DEBARRY et LOCHON  de renvoyer la consultation du dossier au retour du maire.
Face à cette volonté manifeste de cacher le dossier de consultation ayant abouti à la désignation de COGEDIM comme opérateur pour ce projet immobilier, les élus de Villecresnes Avenir n'ont eu d'autre choix que d'introduire une action en référé auprès du juge administratif


En attendant il est permis de se poser plusieurs questions :
  • Pourquoi est-on revenu sur l'accord donné en séance et au téléphone ? Le maire joue-t-il les hypocrites ?
  • Que vient faire monsieur Debarry dans cette affaire ? Se voit-il déjà calife à la place du calife ? 
  • Quel est le rôle exact de monsieur Lochon toujours incapable d'expliquer quoi que ce soit ?
  • Y a-t-il eu une vraie consultation ? Si oui a-t-elle été réalisée dans les formes adéquates ? 
  • De quoi le maire et ses colistiers ont-ils peur ? Existe-t-il des accords cachés ?
Déjà en 2015 le maire avait refusé obstinément de nous communiquer l'audit des finances auquel il faisait dire ce qui l'arrangeait. Il aura fallu que le juge administratif le contraigne à publier ce rapport pour que l'on s'aperçoive que tout était manipulé. 

De la même manière, la modification du PLU qui, aujourd'hui, rend possible l'opération immobilière du centre-ville, n'a fait l'objet que d'une information passive au cours des mois de juillet et août 2017 et le projet lui-même n'a jamais été présenté à la population.

Villecresnes Avenir ne cédera pas face à ces élus dissimulateurs


mercredi 14 mars 2018

Réponses aux questions posées au cours de la réunion du conseil du 15 février

Voici les réponses apportées par le maire à trois de nos questions. Celle qui portait sur l'avenir de l'Ecole Espoir Autisme, fera l'objet d'une publication particulière dans les prochains jours.

La première de ces trois questions consistait à demander au maire d'expliquer à ses administrés les raisons pour lesquelles, en dehors de toute prudence et sans la moindre parcelle de bon sens, il s'est fait élire vice-président d'une association de maires dirigée par un élu habitué aux condamnations judiciaires ? Peut-être était-ce la seule organisation qui lui offrait un titre dont il semble raffoler par dessus tout ?
Sa seule réponse : il ne savait pas ! pourtant un peu de jugeote aurait permis de savoir 


La seconde question avait trait aux études et réalisations effectuées par la Commission Communale pour l’Accessibilité des Personnes Handicapées (CCAPH).


La dernière portait sur le traitement d'un dépôt sauvage rue du Sallé. Il aura fallu la ténacité des habitants, l'intervention d'un élu de Villecresnes Avenir et la publication d'articles dans la presse pour qu'enfin la ville se décide à agir. Comme à son habitude CEPAMAFOTE se défausse....cette fois sur Intermarché