A sa demande, nous publions la réponse et les précisions apportées par Annie-France Vidon, conseillère municipale du notre groupe, à sa mise en cause dans la tribune de la majorité.
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La tribune d’octobre du groupe “Bien
Vivre à Villecresnes, publiée dans le magazine municipal a souhaité porter à la
connaissance des Villecresnois le fait suivant :
“A
l’issue du dernier conseil municipal du 3 octobre, dans la salle du conseil, la
femme du Maire a été violemment prise à partie par un conseiller municipal de
l’opposition, en des termes injurieux tant pour le Maire que pour sa femme,
termes que nous n’osons même pas reproduire ici.”
Je souhaite
apporter un démenti formel à ces propos qui tentent de déformer la réalité. La
seule manière pour moi de le faire est de restituer
mot pour mot l’échange que j’ai eu avec l’épouse du maire, que par
ailleurs je connais depuis très longtemps.
Agacée, comme
tous mes collègues, par la désinvolture avec laquelle le maire avait répondu à
nos questions orales, par ses accusations et ses mensonges à notre égard, j’ai
eu un échange rapide avec madame Guille à la sortie du conseil. En voici les
termes précis :
Moi : “ Si j’étais
toi je ne serais pas fière d’avoir un mari comme ça”
Elle : ” Tu
es folle”
Moi : “
Pas du tout je ne suis
pas folle et je répète si j’étais toi je ne serais pas fière d’avoir un mari
comme ça”
Je poursuis mon
chemin vers le parking de la mairie, madame Guille me suit et me lance
Elle : “ Et
bien moi, je ne suis pas fière de t’avoir comme voisine ”
Moi : “ J’habitais
là avant toi il ne fallait pas venir habiter Villecresnes. Il fallait rester où
vous étiez”
C’est
tout.
Nous avons
également des témoins qui pourront attester de l’exactitude de ce que j’affirme
ici.
Je laisse chacun
juger du degré de violence et du niveau d’injure contenus dans les termes
employés.
Le maire demande
ma démission, mais pourquoi ne
s’applique-t-il pas à lui-même ce principe puisqu’il est mis en examen pour
diffamation publique envers particuliers (dont je fais partie). C’est
autrement sérieux ! Je doute que même si son épouse déposait plainte
contre moi la justice me réserve un sort identique.
Le maire demande
ma démission, mais pourquoi n’a-t-il pas
appliqué le même principe à Madame MONTEMBAULT lorsqu’en pleine séance du
conseil municipal elle avait traité, publiquement et de manière très agressive,
notre regrettée collègue Sylvie ZANOUNE de “saloperie”. N’était-ce pas violent
et injurieux ? Il n’a rien dit à l’époque.
Curieusement
cette tribune intervient quelques jours seulement après la parution, dans le journal
Le Parisien, de l’information concernant la mise en examen du maire pour
“diffamation envers particuliers par parole, écrit, image ou moyen de
communication au public par voie électronique”
M. Guille a-t-il
souhaité allumer un contre-feu ? S’est-il inspiré de la défense lamentable
de Mr Trump ?
Annie-France VIDON, conseillère municipale