jeudi 14 janvier 2016

De mal en pis !!

Deux réunions du conseil municipal se sont tenues en quelques jours.

Au cours de celle du 18 décembre, un point a attiré l'attention de nos élus : les deux décisions prises par le maire, seul, sans consultation du conseil municipal, de porter le débit mensuel maximum de la carte affaires qu'il s'est octroyée sur le compte de la mairie à 50000 €. Vous avez bien lu, 50000 € par mois ! Et c'est le même montant pour la carte achats attribuée à sa Directrice Générale des Services. De telles pratiques n'existaient pas lors des mandatures précédentes. Lire le texte des deux décisions

50000 € x 2 cartes x 12 mois = 1,2 million d'€ par an



Quelle est l'utilité d' une carte affaires à 50000 €/mois pour le maire ? Voyages ? Restaurants ?
On peut compter sur nous pour exiger régulièrement la publication de la liste des dépenses effectuées au moyen de ces cartes et ce, par tous les moyens à notre disposition.

La réunion du 12 janvier, elle, résultait d'un incroyable niveau de suffisance mal placée du maire.
Rappelons en effet que cette réunion a été convoquée en urgence, sur injonction expresse du Préfet, afin d'annuler l'élection du second conseiller territorial de la ville, (Mr Debarry) qui avait été organisée le 18 décembre 2015. Cette élection était illégale, et notre maire en avait été informé par le Président de la CCPB. Méprisant les règles qu'il avait expressément reçues, Monsieur Guille avait alors pompeusement déclaré vouloir “passer outre”.
Nos élus ont refusé de participer à l'exercice, et on fait une déclaration légitimant leur position. (Lire en cliquant ici)
Ils ont également énuméré la longue liste des dysfonctionnements dont cette municipalité se rend coupable : réunions pour défaire et refaire ce qui est mal fait, procès-verbaux incompréhensibles et confus, délibérations non conformes, rappels à l'ordre des services préfectoraux, avis négatifs de la CADA, procès perdus..............etc. Ce qui a mis le maire dans tous ses états. (Voir la vidéo)


Non seulement il empêche l'opposition de s'exprimer, mais il ment sans vergogne lorsqu'il affirme ne pas avoir été informé des procédures engagées contre lui. En effet, comment aurait-t-il pu confier sa défense à un cabinet d'avocats parisiens, si cela était vrai ? Il faut être cohérent.
Au demeurant, cela  n'a pas empêché qu'il soit condamné.

Villecresnes devient inexorablement la risée du Val-de-Marne

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