Plusieurs sujets étaient à l'ordre du jour de la réunion du conseil municipal qui s'est tenue le 18 avril dernier. En voici des extraits vidéo.
Le conseil devait approuver le compte administratif 2016, c'est à dire donner quitus à la municipalité de sa gestion de l'exercice 2016. Les élus de Villecresnes Avenir ont fait plusieurs observations quant à la gestion du maire et de son adjoint aux finances :
- L’analyse des chiffres démontre une double manipulation consistant, lors de la présentation du budget primitif (début 2016), à sous-estimer les recettes de 480000 € et à surestimer les dépenses de 810000 €. Cela revient à dissimuler près de 1,3 million d’€ au total. Il s'agissait, sans aucun doute, d'une manipulation destinée à justifier la nécessité d’augmenter les impôts.
- Entre 2013 et 2017 la part des impôts directs dans le total des recettes est passé de 50% à 60% soit une hausse de 20%. Il existe en effet une insuffisance manifeste de recherche de subventions ce qui revient à puiser davantage dans la poche des Villecresnois. L'absence de subvention pour la construction du groupe scolaire illustre parfaitement ce fait. Cela aurait pu rapporter 1 millon d'€ à la commune. Mais la municipalité ne s'est pas bougée.
- Un glissement régulier des dépenses courantes de fonctionnement et de la masse salariale sont observées sans que par ailleurs des services nouveaux soient mis en place.
- Il existe une forte baisse des dépenses d'entretien de la voirie (45000 € prévus, 8000 € réalisés) ce qui constitue un SCANDALE au vu de l'état de nos rues.
- Les frais de contentieux se montent à près de 23000 €, ce qui est énorme. Se complaire dans l'illégalité à un prix.
- Les dépenses de festivités déjà réduites au budget, sont en retrait supplémentaire de 10%.
- Une “économie” de 11000 € a été opérée sur le poste Transport quand, dans le même temps, on refuse aux familles la prise en charge complète du transport des enfants à Mélanie Bonis.
Tous ces éléments ont naturellement conduit les élus de Villecresnes Avenir a s'opposer à l'approbation du CA 2016.
Le conseil devait également se prononcer pour ou contre une modification du Plan Local de l'Urbanisme, destiné à augmenter de 20 % la constructibilité dans le centre ville.
Le maire a décidé de ne pas soumettre cette modification à enquête publique. Certes la loi lui donne la possibilité d'échapper à cette procédure de consultation des habitants, mais les élus de notre groupe considèrent que le fait de cacher cette décision d'accroître la densité des constructions du centre ville et de refuser de présenter les projets, constitue une attitude curieuse de la part d'un homme qui s'est fait élire en menant campagne contre le bétonnage.