mercredi 28 mars 2018

L'association ESPOIR AUTISME lâché par le maire

Le 6 mai 2017, à l'occasion d'une soirée caritative organisée par l'association ESPOIR AUTISME 94, le maire avait annoncé sa décision de lui accorder une subvention de 20000 € pour assurer la pérennité du fonctionnement de son école. 

Villecresnes Avenir avait d'ailleurs salué comme il se devait cette décision du maire. Cliquer ici

Nous pensions que cette subvention, qui représente peu en regard d'autres dépenses municipales mais qui est énorme pour le futur des jeunes autistes pris en charge par cette association, deviendrait récurrente.  Eh bien NON !
Le maire se renie et ne veut plus payer. Pourquoi ? Ce n'est pas clair et vous pourrez en juger en écoutant sa réponse fuyante  à notre question.


Il se contente désormais de jouer l'écrivain public, d'invoquer le territoire qui n'a pas la compétence pour intervenir, de s'en remettre au Président de la République et peut-être bientôt de saisir le Pape ! Il se moque du monde, comme tous les membres de son équipe qui acceptent cette situation sans rien dire.

Certes, 20000 € par an c'est insuffisant pour assurer définitivement la poursuite de la scolarité adaptée des enfants de l'école ETOILE et rassurer des parents inquiets, mais cela peut donner le temps nécessaire à l'action des pouvoirs publics.

Un peu d'humanité et de relativité monsieur le maire car ce qui vous est demandé représente moins de 2 mois d'indemnités de vos élus sans beaucoup de contreparties de la part de certains d'entre eux

Contrairement à vous, mesdames et messieurs les élus de la majorité, Villecresnes Avenir considère que les enfants qui, par la force des choses, fréquentent cette école constituent une priorité.

lundi 19 mars 2018

OPACITÉ et HYPOCRISIE

Lors de la réunion du conseil municipal du 15 février dernier, le représentant de Villecresnes Avenir, a demandé formellement au maire d'avoir accès à l'ensemble du dossier de consultation concernant le projet du centre-ville. Réponse du maire : “aucun souci”


Et pourtant !  Voici ce qui s'est passé ensuite :
  • Lundi 5 mars 2018 à 9h45, notre élu appelle le maire afin de lui communiquer des dates de disponibilité. Le maire confirme son accord et lui indique en informer immédiatement le Directeur du service Urbanisme. Le même jour ce dernier propose un rendez-vous fixé au 14 mars.
  • Le 8 mars , monsieur Jacques LOCHON, adjoint en charge de l'urbanisme, adresse un mail à monsieur CULLIER de LABADIE pour reporter le rendez-vous  à une date ultérieure.
  • Le 13 mars,  le directeur des ressources monsieur BASSOULET indique à notre élu avoir reçu instruction de messieurs DEBARRY et LOCHON  de renvoyer la consultation du dossier au retour du maire.
Face à cette volonté manifeste de cacher le dossier de consultation ayant abouti à la désignation de COGEDIM comme opérateur pour ce projet immobilier, les élus de Villecresnes Avenir n'ont eu d'autre choix que d'introduire une action en référé auprès du juge administratif


En attendant il est permis de se poser plusieurs questions :
  • Pourquoi est-on revenu sur l'accord donné en séance et au téléphone ? Le maire joue-t-il les hypocrites ?
  • Que vient faire monsieur Debarry dans cette affaire ? Se voit-il déjà calife à la place du calife ? 
  • Quel est le rôle exact de monsieur Lochon toujours incapable d'expliquer quoi que ce soit ?
  • Y a-t-il eu une vraie consultation ? Si oui a-t-elle été réalisée dans les formes adéquates ? 
  • De quoi le maire et ses colistiers ont-ils peur ? Existe-t-il des accords cachés ?
Déjà en 2015 le maire avait refusé obstinément de nous communiquer l'audit des finances auquel il faisait dire ce qui l'arrangeait. Il aura fallu que le juge administratif le contraigne à publier ce rapport pour que l'on s'aperçoive que tout était manipulé. 

De la même manière, la modification du PLU qui, aujourd'hui, rend possible l'opération immobilière du centre-ville, n'a fait l'objet que d'une information passive au cours des mois de juillet et août 2017 et le projet lui-même n'a jamais été présenté à la population.

Villecresnes Avenir ne cédera pas face à ces élus dissimulateurs


mercredi 14 mars 2018

Réponses aux questions posées au cours de la réunion du conseil du 15 février

Voici les réponses apportées par le maire à trois de nos questions. Celle qui portait sur l'avenir de l'Ecole Espoir Autisme, fera l'objet d'une publication particulière dans les prochains jours.

La première de ces trois questions consistait à demander au maire d'expliquer à ses administrés les raisons pour lesquelles, en dehors de toute prudence et sans la moindre parcelle de bon sens, il s'est fait élire vice-président d'une association de maires dirigée par un élu habitué aux condamnations judiciaires ? Peut-être était-ce la seule organisation qui lui offrait un titre dont il semble raffoler par dessus tout ?
Sa seule réponse : il ne savait pas ! pourtant un peu de jugeote aurait permis de savoir 


La seconde question avait trait aux études et réalisations effectuées par la Commission Communale pour l’Accessibilité des Personnes Handicapées (CCAPH).


La dernière portait sur le traitement d'un dépôt sauvage rue du Sallé. Il aura fallu la ténacité des habitants, l'intervention d'un élu de Villecresnes Avenir et la publication d'articles dans la presse pour qu'enfin la ville se décide à agir. Comme à son habitude CEPAMAFOTE se défausse....cette fois sur Intermarché


dimanche 11 mars 2018

Nous avons besoin de votre avis

Nous souhaitons recueillir votre avis sur tous les sujets qui concernent la vie à Villecresnes.

Répondre à notre questionnaire ne vous prendra que quelques minutes, mais cela constituera pour nous une aide précieuse dans notre mission et pour vous un acte d'engagement important vis à vis de votre commune.

Cliquer sur l'image ci-dessous  pour commencer à répondre 



lundi 5 mars 2018

Compte rendu de la réunion organisée par le maire et la COGEDIM


Jeudi 1er mars, le maire et la COGEDIM avaient organisé une réunion à la salle cheminée du Bois d'Auteuil pour présenter le projet immobilier dit du centre-ville. Des élus et des représentants de Villecresnes Avenir étaient présents. Ils ont préparé ce compte-rendu pour informer les Villecresnois.


La réunion s’est ouverte devant une assemblée de 70 à 80 personnes.
Le Maire a, tout d’abord, rappelé que cette réunion était une réunion de lancement de la commercialisation réalisée par la COGEDIM et AKERA son partenaire.
Ensuite la COGEDIM a présenté son équipe et les commerciaux dans la salle. Elle a rappelé la génèse du projet et s’est félicité d’avoir gagné la consultation.

Après une rapide présentation du projet, des questions ont fusé dans la salle sur les risques de saturation du centre-ville déjà très encombré.
Certains participants ont dénoncé des choix étonnants de la COGEDIM pour un immeuble de ce standing, à savoir, une seule place de parking pour les T2 et T2 avec alcôve, un chauffage collectif et l’absence de cave ou de box. Au total ce sont 118 places de parking privées pour 79 logements.
La scolarité reste un problème critique. Un parent s’est ému de voir la publicité de la plaquette COGEDIM proposant une école à 5mn alors que ses enfants sont scolarisés au Bois d’Auteuil. Le maire est resté flou sur les projets futurs et n’a cité que les ouvertures de classes déjà décidées afin de régler les problèmes actuels de surnombre. Rien n’est envisagé à ce jour en matière d’infrastructure scolaire et associative pour prendre en compte les besoins futurs.
Le problème des parkings publics a été soulevé par plusieurs participants et suscite de nombreuses interrogations et inquiétudes.
Pourquoi une réduction du nombre de places privées à une place pour les T2 qui représentent 40% des logements prévus ? La modification du PLU est édifiante puisqu’elle créé une dérogation uniquement pour cet immeuble.
Aucune place privée n’est prévue pour les 600m² de locaux commerciaux. La modification du PLU sur ce point est imprécise et demande à être explicitée et interprétée.
Les livraisons apparemment devront se faire en passant par l’accès pompier.
La croissance du nombre de parkings publics oscille entre 30 et 50 places. Il s’agit de 72 places créées en sous-sol et 17 places supplémentaires en aérien à la localisation mal définie face à une quarantaine de places existantes et supprimées par la construction. A noter les coûts d’exploitation et de maintenance à prévoir pour le futur parking public en sous-sol.
Il est Indiqué que les futurs occupants des T1 et T2 pourront se garer sur les places publiques sans précision des conditions de stationnement.
Le Maire ne sait pas nous dire si les parkings publics seront payants ou gratuits.
Le maire et la COGEDIM ont été questionnés sur les risques hydrogéologiques et les conséquences sur l’environnement et les constructions périphériques. Les réponses n’ont pas convaincu par leurs imprécisions. A ce jour, il, n’est pas prévu de travaux spécifiques prenant en compte cette situation.
Pas de réponse sur les nuisances occasionnées par le restaurant (bruit des fumeurs le soir et odeur de cuisine)
Nous avons appris en réunion que l’aménagement de la place de 1200m² et du parking public en sous-sol seront payés par le contribuable Villecresnois. La mairie devra également prendre en charge la création d’un ascenseur PMR pour l’accès au sous-sol.
En fin de réunion un habitant a fait remarquer qu’il n’y avait pas eu de réunion publique sur ce projet et que plusieurs questions destinées à la mairie restaient sans réponse notamment sur le budget global de l’opération pour la commune. Le Maire passablement énervé a confondu consultation obligatoire pour la modification du PLU et réunion publique sur le projet du centre-ville. Il a refusé catégoriquement toutes réunions d’information.
Sur l’aspect financier la seule chose que nous pouvons estimer, c’est le chiffre d’affaires pour la COGEDIM et son partenaire qui devrait s’élever à 20 millions d’euros. Pour les autres éléments financiers nous sommes face à une opacité municipale avec un refus ferme de communiquer vers le contribuable qui devra pourtant payer l’addition.

mercredi 28 février 2018

Tentative de pression sur témoins à la mairie de Villecresnes

Tout le monde a suivi avec effarement la relation par la presse de l'affaire dite de la ferraille. Le dernier article, publié le 14 février (cliquer ici pour relire), faisait état de la garde à vue de six agents des services techniques et de la transmission, par les enquêteurs, du dossier au parquet. A cette affaire sont liées des plaintes pour harcèlement, prises très au sérieux par la justice.

Hier, 27 février, alors que l'enquête de police vient d'être close et que le Procureur de la République est sur le point de prendre sa décision sur les suites judiciaires à donner à cette affaire et à celles qui lui sont liées, le directeur du pôle ressources , sur instruction du maire, vient de décider d'ouvrir une enquête administrative pour, nous citons, “vérifier l'exactitude des dires et qualifier les faits”. Mais ou sommes-nous ?

Cliquer pour agrandir
Cette décision qui est à la fois une erreur profonde de procédure et une faute morale du maire et de son collaborateur, appelle de notre part plusieurs questions et remarques :
  1. Est-ce le rôle de l'autorité administrative locale de refaire une enquête pour “vérifier l'exactitude des dires et qualifier les faits” ? Imagine-t-elle que la Police a mal fait son travail 
  2. Il faut rappeler qu'au moment où des agents l'ont informé de l'existence du trafic, le maire a interdit à sa Directrice Générale des Services d'ouvrir une enquête administrative qui aurait précédé l'enquête de police. Il a même fini par la renvoyer brutalement. Pourquoi dans ces conditions, alors que le dossier d'instruction judiciaire est quasiment clos, lance-t-il cette curieuse procédure ?  
  3. Les agents (surtout ceux qui ont lancé les alertes bien sûr) vont “comparaître” devant le DGS et la DRH, sans témoin, sans personne pour les assister. Au moment où ces personnes pourraient être amenées à témoigner  face à la justice, la méthode interpelle.
Pour nous, le risque est grand que cette opération n'ait qu'un seul but : intimider ceux qui ont alerté, faire pression sur ceux qui ont déposé des mains courantes ou des plaintes, afin de tenter de les faire revenir sur leurs dispositions ou d'en limiter les effets. C'est grave, très grave. 

Nous rappelons à Messieurs GUILLE et BASSOULET, à Madame FAYETTE que la subornation de témoins est un délit grave au regard du droit pénal français.

On a bien compris que le maire était prêt à tout pour se préserver. Hélas pour eux, c'est à son DPR et à sa DRH qu'il tente de faire porter le chapeau

Dernière minute : Le Parisien publie un article sur le sujet et relate la position du maire (Cliquer ici)


lundi 26 février 2018

Conseil municipal : débat sur le projet du centre-ville

Au cours de la réunion du conseil municipal du 15 février, le maire a mis au vote un avenant à l'accord cadre partenarial pour la réalisation de l'opération urbaine du centre-ville.

Cette proposition a donné lieu à un débat, résumé dans la vidéo ci-dessous


On notera l'argumentation hésitante du maire, notamment lorsqu'il s'agit d'expliquer la problématique des parkings. Il n'en demeure pas moins qu'il confirme de fait une forte reculade par rapport au projet initial. 

Les changements apportés au projet, sont dus au combat mené par le groupe Villecresnes Avenir et par de très nombreux Villecresnois. Que tous en soient chaleureusement remerciés.  (Lire à ce propos notre dernière newsletter en cliquant ici)

Les élus de Villecresnes Avenir ont évidemment voté CONTRE ce nouvel avenant car le combat continue et d'autres garanties doivent être obtenues du maire et de la COGEDIM. 

C'est pourquoi nous invitons tous ceux que ce projet inquiète encore à venir poser leurs questions à la réunion d'information qui se tiendra :

Jeudi 1er mars à 19 heures à la salle cheminée du Bois d'Auteuil