mercredi 16 novembre 2016

Brèves d'actualité n°3


L’administration municipale est bancale depuis que le maire s’est séparé ou n’a pas remplacé des éléments-clés de l’administration municipale.
Excusez du peu. Notre ville fonctionne sans directeur général des services (DGS), sans Ingénieur directeur des services techniques (DST), sans directeur financier, sans directeur de l’urbanisme.
Pourquoi tous ces cadres ont-ils fui la gouvernance de monsieur Guille ?
Le pire est que ce déficit de compétence ne peut être compensé, même provisoirement, même partiellement par des élus, à qui le maire ne fait manifestement pas confiance.
Résultat : beaucoup de courriers restent sans réponse, beaucoup de questions demeurent en suspens et les réunions de conseil municipal se résument à la lecture des délibérations, mot à mot, y compris celle des erreurs qui ne sont pas repérées.
Au moins les élus de l’opposition, eux, connaissent les dossiers et les travaillent avant les débats.

L’incertitude augmente à propos de la fibre optique. On ne compte plus le nombre de Villecresnois qui se voient répondre que la fibre n’est toujours pas disponible dans leur quartier, ni ceux à qui on a affirmé le contraire mais qui se retrouvent confrontés à des difficultés de branchements.
Beaucoup de nos concitoyens relatent leur incompréhension sur les réseaux sociaux.
S’il est aisé de comprendre que tout ne peut être fait simultanément, l’absence d’implication du maire et de ses services sur cette question majeure et l’inexistence d’un calendrier prévisionnel clair sont insupportables.
Pourquoi monsieur le maire se désintéresse-t-il du dossier de la fibre ?
Devant ce désert de communication, des citoyens ont entrepris de se mobiliser et nous relaierons leurs questions auprès du maire dès le prochain conseil.

Rue Cavaillès
Des habitants de la rue Cavaillès se sont élevés récemment contre la construction, autorisée par le maire, sur un espace inconstructible de quatre pavillons. (Lire l’article du Parisien)
Le PLU de Villecresnes possède pourtant pour cette zone, un secteur de paysage à préserver (EPB)comportant l’interdiction de construire sauf à compenser par un espace équivalent.
Que dit exactement le PLU sur ce sujet ?

“Dispositions complémentaires pour la partie délimitée au plan de zonage comme secteur de paysage à préserver. Ne seront admis que :

  • Pour les constructions existantes dans cet espace, les travaux de réfection, rénovation, entretien ou extension limitée et ce dans le cadre des utilisations et occupations du sol admises au présent article.
  • Les travaux ou aménagements liés à l’entretien, la gestion de cet espace.
  • Les espaces réservés au stationnement, dans la mesure où ils sont traités dans un souci d’aménagement paysager et qu’ils n’entraînent pas une imperméabilisation des sols.
Dans tous les cas les travaux ainsi autorisés ne pourront porter atteinte à la qualité ou à l’intégrité de cet espace.”
Cliquer pour agrandir

Dans l’article le maire avance l’argument du ”contrôle de légalité en préfecture”. Cet argument n'est pas recevable car le contrôle de légalité ne vérifie réellement que les gros permis (à partir de 30 logements). Mais on a l'habitude de le voir se défausser sur d'autres.
Là également nous interpellerons le maire lors du prochain conseil

Navette scolaire. Après avoir promis la mise en place d’une navette gratuite pour les élèves transférés au groupe scolaire du Bois d’Auteuil avant les vacances, le maire est revenu sur sa promesse et facture dorénavant le service aux parents. Le 20 septembre, devant la pression des parents d’élèves et face à la demande de Villecresnes Avenir de soumettre la question au vote du conseil municipal, le maire publiait en catastrophe une nouvelle promesse : “Une étude est en cours sur la participation de la municipalité au coût engendré par l’utilisation de cette ligne pour les élèves des deux écoles élémentaires. L’ensemble des mesures en faveur des familles sera précisé et mis en œuvre après les vacances de la Toussaint.
Les vacances de la Toussaint sont passées. Il serait temps de sortir la question de la “boîte à oublis” que le maire affectionne tant.

Dépôt de plainte ?
Suite au questionnement de Villecresnes Avenir, le 27 juin, le maire déclarait qu’il avait saisi le procureur de la république à propos de l'éventuelle revente pour leur propre compte, par des agents municipaux, de matériaux de récupération. (Relire le commentaire reçu d’un agent de la collectivité)

Mais y-a-t-il eu dépôt de plainte ou cette déclaration n’est-elle qu’un écran de fumée destiné à masquer la réalité. Villecresnes Avenir exigera une réponse claire au prochain conseil et la présentation du récépissé du dépôt de plainte aux membres du conseil.

mardi 8 novembre 2016

Insécurité et délinquance : il ne suffit pas d’en parler pour avoir des résultats



Depuis son arrivée en 2014, la nouvelle majorité, qui a le devoir d’assurer la sécurité et la tranquillité des Villecresnois, n’a rendu aucun compte de son action au conseil municipal.

En l’absence d’informations et d’éléments chiffrés, de nombreux habitants s’inquiètent d’autant plus que leurs questions demeurent sans réponse lorsqu’ils écrivent en mairie. Alors ils se tournent vers Villecresnes Avenir, et même si cela agace Monsieur le Maire, nous lui remontons leurs remarques lors des réunions de conseil Municipal.

Les cambriolages font leur retour en force, les tags et les dépôts sauvages se multiplient, la vitesse augmente sur toutes les voies que le candidat Guille avait pourtant promis de repasser à 50 km/heure.

A titre d’exemple, dans la rue d’Yerres, qui constitue la plus longue ligne droite de Villecresnes, les aménagements effectués pour réduire la vitesse sont très insuffisants : une ligne en pointillée à la place d’une ligne continue qui éviterait les dépassements abusifs, des coussins Berlinois mal positionnés, aucun contrôle renforcé régulier. Un enfant y a été récemment renversé. Dans la rue de la Bourgogne les séparateurs n’ont tenu que quelques jours.

Le maire et son adjoint en charge de la question devraient savoir que ces questions nécessitent autre chose que des déclarations d’intention et des slogans. C’est une politique permanente, rigoureuse, suivie, reposant sur des constats mesurés, qui est nécessaire.

mercredi 26 octobre 2016

Suite du compte-rendu VIDEO de la réunion du conseil municipal du 3 octobre


Nous publions aujourd'hui les réponses du maire à nos questions orales portant sur la mise en œuvre, à Villecresnes, des mesures de sécurité liées au plan Vigipirate. 



Cette vidéo montre 
  • Un maire qui lit soigneusement un texte qu'un autre lui a probablement préparé. Si la réponse était sincère, elle aurait l'air plus naturelle.
  • Un maire incohérent qui commence par nier tout problème, avant de reconnaître avoir reçu des remarques émanant de parents d'élèves sur certains manquements. 
  • Un maire qui cherche à masquer la réalité par une colère surfaite.
  • Un maire qui au final n'hésite pas à rejeter la responsabilité des défaillances constatées sur l'Education Nationale.
Pour finir le maire accuse les élus de notre groupe de s'appuyer sur des témoignages anonymes, alors qu'il sait parfaitement que les personnes qui nous contactent le font de manière ouverte.

C'est nous qui, compte-tenu de l'esprit mesquin qui anime le maire et son équipe, estimons devoir protéger nos sources. 

dimanche 23 octobre 2016

Compte-rendu VIDEO de la réunion du conseil municipal du 3 octobre

La réunion du conseil municipal qui s'est tenue le 3 octobre dernier a été, comme jamais, marquée du sceau de l'impréparation et de la méconnaissance des dossiers.


Tout commence avec le compte-rendu de la séance du 30 mai, rédigé seulement en octobre, et largement édulcoré pour masquer les déclarations fantaisistes de l'adjoint au finances.

Didier Giard dénonce la manœuvre et exige que le document, que le groupe Villecresnes Avenir ne signera pas en l'état, soit corrigé.


Un conseil mal préparé et peut-être même, pas préparé du tout.
Pas moins de 4 fois, à propos de documents non conformes voire illégaux pointés par nos élus, nous avons entendu le maire répondre : “Nous allons vérifier auprès de” ou “Nous allons vérifier s'il y a lieu de passer ce texte une seconde fois”  
Comment peut-on oser se présenter en réunion sans posséder ses dossiers ? A presque la moitié de son mandat ne serait-il pas temps que monsieur le maire fasse ses preuves ?


Panique à bord pour le maire et son adjointe
L'adjointe au maire, en charge du scolaire et de la petite enfance, a présenté (ou plutôt s'est contentée de lire) une délibération pour le vote de tarifs que la municipalité compte appliquer à la maison de la petite enfance en 2016. Problèmes : 1) La même délibération, présentée fin 2015, a été annulée sans être revotée et 2) il ne peut y avoir d'effet rétroactif en matière de facturation. Impossible donc d'appliquer les dits tarifs cette année.
Prise de panique par la pertinence de la remarque, l'adjointe cherche l'appui de son chef, qui ne connaît manifestement pas davantage le dossier. Triste spectacle ! 


A propos du renvoi de la Directrice Générale des Services

Le maire est contraint de reconnaître que la manière dont il a mis fin aux fonctions de sa Directrice est en marge de la légalité : publication de l'annonce de recherche de remplaçant avant la présentation au conseil municipal d'un document actant officiellement la décision. La charrue avant les bœufs.
Précisons que si la Directrice en question ne retrouve pas d'emploi dans une autre commune, la ville de Villecresnes devra assumer la charge de deux DGS. 


La police municipale autorisée à s'autogérer

Des agents qui décident eux-mêmes de fixer leur rémunération, cela n'existe dans aucune institution publique ou privée sérieuse......sauf à Villecresnes. Pas besoin d'ajouter d'autres commentaires. 




Les réponses du maire à nos questions orales portant sur la sécurité dans les écoles seront mises en ligne ici-même dans quelques jours.


lundi 17 octobre 2016

La réponse d'Annie-France VIDON à la tribune de la majorité

A sa demande, nous publions la réponse et les précisions apportées par Annie-France Vidon, conseillère municipale du notre groupe, à sa mise en cause dans la tribune de la majorité. 

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La tribune d’octobre du groupe “Bien Vivre à Villecresnes, publiée dans le magazine municipal a souhaité porter à la connaissance des Villecresnois le fait suivant :

A l’issue du dernier conseil municipal du 3 octobre, dans la salle du conseil, la femme du Maire a été violemment prise à partie par un conseiller municipal de l’opposition, en des termes injurieux tant pour le Maire que pour sa femme, termes que nous n’osons même pas reproduire ici.”

Je souhaite apporter un démenti formel à ces propos qui tentent de déformer la réalité. La seule manière pour moi de le faire est de restituer mot pour mot l’échange que j’ai eu avec l’épouse du maire, que par ailleurs je connais depuis très longtemps.

Agacée, comme tous mes collègues, par la désinvolture avec laquelle le maire avait répondu à nos questions orales, par ses accusations et ses mensonges à notre égard, j’ai eu un échange rapide avec madame Guille à la sortie du conseil. En voici les termes précis :

Moi : “ Si j’étais toi je ne serais pas fière d’avoir un mari comme ça”
Elle : ” Tu es folle” 
Moi : “ Pas du tout je ne suis pas folle et je répète si j’étais toi je ne serais pas fière d’avoir un mari comme ça”
Je poursuis mon chemin vers le parking de la mairie, madame Guille me suit et me lance
Elle : “ Et bien moi, je ne suis pas fière de t’avoir comme voisine ”
Moi : “ J’habitais là avant toi il ne fallait pas venir habiter Villecresnes. Il fallait rester où vous étiez” 

C’est tout.

Nous avons également des témoins qui pourront attester de l’exactitude de ce que j’affirme ici.
Je laisse chacun juger du degré de violence et du niveau d’injure contenus dans les termes employés.

Le maire demande ma démission, mais pourquoi ne s’applique-t-il pas à lui-même ce principe puisqu’il est mis en examen pour diffamation publique envers particuliers (dont je fais partie). C’est autrement sérieux ! Je doute que même si son épouse déposait plainte contre moi la justice me réserve un sort identique.

Le maire demande ma démission, mais pourquoi n’a-t-il pas appliqué le même principe à Madame MONTEMBAULT lorsqu’en pleine séance du conseil municipal elle avait traité, publiquement et de manière très agressive, notre regrettée collègue Sylvie ZANOUNE de “saloperie”. N’était-ce pas violent et injurieux ? Il n’a rien dit à l’époque.

Curieusement cette tribune intervient quelques jours seulement après la parution, dans le journal Le Parisien, de l’information concernant la mise en examen du maire pour “diffamation envers particuliers par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique”

M. Guille a-t-il souhaité allumer un contre-feu ? S’est-il inspiré de la défense lamentable de Mr Trump ?

Annie-France VIDON, conseillère municipale


jeudi 13 octobre 2016

MENSONGE


Voici un texte envoyé par au maire pour publication sur le site officiel de la ville. 
(Rubrique libre expression)

Lors du dernier conseil municipal, à l’occasion de ses réponses aux questions orales de notre groupe, le maire nous a, une nouvelle fois, accusés de proférer des “accusations mensongères”. C’est cocasse de la part d’un homme qui vient d’être mis en examen pour diffamation envers particuliers.

Nous avons décidé de rappeler quelques vérités à propos du mensonge.

“Un récit est dit vrai quand le fait raconté est réellement arrivé et faux quand le fait raconté n’est arrivé nulle part”. Spinoza.
Le mensonge est donc clairement défini ; il ne laisse pas place à l’interprétation ou à l’approximation. Il y a mensonge lorsque le fait proclamé, n’est absolument pas survenu. Il s’agit de duplicité délibérée.

Le souci de la vérité, comme la pratique du mensonge, dévoilent plus que tout autre comportement, la personnalité de ceux qui en usent.
Attribuer publiquement aux autres des turpitudes inventées, c’est mentir à tous.
Les mensonges qui introduisent et banalisent défiance et suspicion dans les relations entre les citoyens, et vis à vis de leurs représentants, sont dévastateurs pour le corps social.

Le mensonge, la manipulation, la diffamation sont les armes des faibles. Ils leur tiennent lieu de principe d’action, de méthode de gouvernance et de mode de rapport à autrui.
Mentir, c’est refuser de faire face au réel, qui impose de la rigueur et en conséquence, déclarer que les problèmes viennent toujours des autres.

La vérité est une discipline de vie, le mensonge est une dérive. 

dimanche 9 octobre 2016

Il serait temps d'agir face aux décharges sauvages

Régulièrement, nous subissons l’indélicatesse de certaines entreprises peu scrupuleuses qui déversent leurs déchets en pleine nature, souvent à proximité de nos habitations. Nous bénéficions d’un environnement privilégié, proche de vastes espaces verts et boisés. Certains y flânent en famille, d’autres vont ramasser châtaignes ou champignons ou y faire leur footing, et chacun souhaiterait pouvoir profiter pleinement de ce cadre de vie bien agréable sans croiser des tas d’immondices comme c’est le cas actuellement.

Une décharge sauvage est installée depuis plus de 3 mois au bout de la rue des Plantes, en entrée de forêt, des déchets sont peu à peu recouverts par la végétation qui finit par reprendre ses droits, à différents endroits. Mais les sols sont souillés et pour éviter que d’autres ne viennent élargir ces tas d’ordures et de gravats, il est nécessaire que la ville soit réactive et les ramasse. 




Nous vous alertons Monsieur le Maire sur les risques d’une attitude aussi désinvolte face à ces actes d’incivisme répétés. Les lieux sont bien identifiés et l’inertie ostentatoire de la ville est presque un encouragement à l’irrespect de notre si jolie commune.


Nous ne voulons pas d’une ville dépotoir et vous demandons d’agir rapidement, pour le bien être de vos concitoyens.