vendredi 8 mai 2015

A propos de l'Exposition Universelle de Milan

Premier contact à ZIBIDO
1er et 2 Mai 2015, deux journées qui marquent l'inauguration de l'exposition universelle de Milan dont notre ville jumelle, Zibido San Giacomo, est partie prenante. En effet, les fermes de Zibido, spécialisées en élevage et dans la culture du riz participent directement au thème de cette exposition préparée depuis plusieurs années : Nourrir la planète.

C'eût été l'occasion pour Villecresnes, si le maire n'avait pas décidé unilatéralement de supprimer le comité de jumelage, d'être à l'honneur.

En effet, avant d’être rayé de la carte d’un trait de plume par le maire, le comité de jumelage, avait entrepris des démarches pour que des jeunes Villecresnois puissent être invités à l'inauguration du pavillon français à cette exposition universelle en raison de notre amitié avec Zibido. Pour réussir de telles actions il faut savoir saisir les opportunités qui s’offrent, avoir de la volonté et surtout être capable de répondre aux sollicitations.

Mais, force est de constater que depuis que Mr Guille a décidé de reprendre à son compte les activités du jumelage, les actions et les échanges se sont limités à deux voyages coûteux du maire et de son épouse, accompagnés d’une élue et d’un agent de la collectivité, pour se rendre à Zibido San Giacomo et à Weissenhorn, sans qu'il ne se passe quoi que ce soit depuis un an.


Quel gâchis, mais pouvait-on s'attendre à autre chose? 



dimanche 3 mai 2015

L'ancien coprésident du quartier centre, réagit aux propos du maire

A la demande de son auteur, Claude DAPEI, nous publions l'article ci-dessous, qui traite des comités de quartier



Les élus de l'opposition municipale avaient posé la question suivante sur les Comités de Quartiers (telle que publiée sur le site de Villecresnes-Avenir):
"La précédente municipalité avait mis en place les comités de quartiers dès son entrée en fonctions. Cette forme de démocratie participative avait formidablement bien fonctionné et de nombreuses propositions avaient été soumises aux responsables municipaux débouchant le plus souvent sur des réalisations à la satisfaction des Villecresnois.
Avez-vous toujours l’intention de les réactiver comme vous le disiez dans votre profession de foi d’avant les élections et dans l’affirmative, quand comptez-vous passer à l’action ?
Comptez-vous, comme c’était le cas précédemment instaurer une co-présidence entre un élu et un citoyen ?
Enfin, comptez-vous tout mettre en oeuvre pour leur assurer de réelles compétences et une totale indépendance, conditions essentielles pour qu’ils soient crédibles ?"
Monsieur le Maire de Villecresnes y a apporté la réponse suivante (extrait d'une vidéo publiée sur le même site de Villecresnes-Avenir) :
"Nous n'avons pas pour ambition de créer des groupes défendant tel ou tel intérêt, voire une idéologie particulière. Ce qui nous intéresse, c'est une concertation globale pour une vision d'ensemble car nous savons qu'au sein d'un même quartier les intérêts de chacun peuvent diverger.
Il n'est donc pas question de nommer ou de faire élire un vice-président, puisque c'est une suggestion qui nous a été faite, qui serait le porte-parole de tout le quartier et pourrait être en contradiction avec d'autres.
En revanche, certaines personnes sont naturellement assez actives dans leur quartier et deviennent de fait nos interlocuteurs  privilégiés dans l'intérêt de tous.
En ce qui concerne les intérêts de chacun dans son quartier spécifique, sachez que les adresses mail des référents sont disponibles sur le site internet et que nous répondrons systématiquement à leurs demandes ou à leurs questions".
En tant qu'ancien coprésident du Comité de Quartier Centre, je souhaite réagir à cette réponse.
Tout d'abord, je tiens à dire qu'un Comité de Quartier n'est pas une réunion d'intérêts contradictoires en vue de défendre des intérêts particuliers mais une réunion de bénévoles ayant pour but d'œuvrer pour l'intérêt général des résidents de leur quartier et au-delà, de l'intérêt général de la commune.
Monsieur le Maire se fait une idée pour le moins réductrice de la démocratie participative en n'y voyant que l'aspect opportuniste du chacun pour soi et du tant pis pour les autres.
Je m'insurge en entendant le Maire dire que les Comités de Quartiers défendaient "une idéologie particulière" ! De quoi parle-t-il ? Que veut-il dire ?
Idéologie : Ensemble plus ou moins cohérent des idées, des croyances et des doctrines philosophiques, religieuses, politiques, économiques, sociales, propre à une époque, une société, une classe et qui oriente une action.
L'article 6 de la charte régissant les Comités de Quartiers stipulait : "Neutralité et Obligations - les Comités de Quartiers agissent en respectant une totale neutralité politique, religieuse et philosophique…"
Le Maire devrait clarifier son discours. De quelle idéologie particulière veut-il parler ? Veut-il sous-entendre une quelconque connivence entre les Comités et la Mairie ? Veut-il laisser penser que certains membres des Comités de Quartiers professaient des idées politiques favorables à la municipalité d'alors ? Veut-il suggérer aux Villecresnois que nous n'étions que des valets au service du "maître" ? ou pire encore ?...
Je ne veux pas être le porte-parole des autres Comités de Quartiers mais je peux témoigner sans crainte d'être contredit par qui que ce soit de l'indépendance et la neutralité des membres du Comité de Quartier Centre à l'égard de toute pression ou manipulation extérieure et notamment de membres de l'équipe municipale ou de groupes de pression quels qu'ils soient (je signale que par respect des termes de la charte, un membre qui a tenté d'introduire la politique dans le Comité a été exclu par ses pairs).
Je veux également préciser, et c'est essentiel, que chaque comité était animé par deux coprésidents ; un élu désigné par la commune et un citoyen, membre du Comité de Quartier proposé et élu par les autres membres du Comité.
Le coprésident citoyen n'était donc en aucun cas un "vice-président" aux ordres, dépendant hiérarchiquement du coprésident élu et donc de la mairie mais un citoyen à part entière, libre de tout engagement à l'égard de la municipalité. Il n'était donc pas "le porte-parole de tout le quartier" mais la caution citoyenne et démocratique du Comité.
Les propositions adressées à la municipalité par le Comité de Quartier étaient consensuelles et ne pouvaient être en "contradiction avec d'autres" et donc "les intérêts de chacun (ne) pouvaient diverger"
Monsieur le Maire n'a donc des Comités de Quartiers qu'une vision étroite et sans commune mesure avec ce qu'ils représentaient réellement pour la précédente municipalité et pour les citoyens bénévoles qui y participaient.
Monsieur le Maire a également une vision inquiétante des futurs Comités de Quartiers lorsqu'il dit : "En revanche, certaines personnes sont naturellement assez actives dans leur quartier et deviennent de fait nos interlocuteurs privilégiés dans l'intérêt de tous."
Que veut-il dire ? A qui pense-t-il ? Qui sont ces personnes assez actives ?
Des sympathisants de cette équipe, des militants ayant œuvré à la victoire du Maire ?
A l'idée que ces personnes deviendraient des "interlocuteurs privilégiés", il y a toutes les raisons de s'inquiéter des conséquences, de possibles arrangements entre amis, de renvois d'ascenseur et de douter de leur parfaite indépendance.

Je veux enfin rappeler à Monsieur le Maire que lors de sa prise de fonctions, je lui ai fait remettre par une de ses adjointes le bilan des propositions et actions du Comité de Quartier Centre durant les années de la mandature précédente et qu'à sa lecture il a eu la démonstration parfaite de son utilité, de son efficacité et de son mode de fonctionnement très éloignés de ce qu'il a laissé entendre par sa réponse.

jeudi 30 avril 2015

Equité, Ethique, Principes, Moralité sont des mots inconnus de l'équipe du maire


Chaque mois, aux alentours du 20, deux élus du groupe VILLECRESNES AVENIR reçoivent un courriel du service communication de la mairie, leur demandant de bien vouloir fournir le texte de la tribune libre du magazine municipal avant le 3 du mois de parution. La raison invoquée est le temps nécessaire à la mise en page et à l’impression. Nous supposons, bien sûr, que ces règles s’appliquent de la même manière à la majorité et à l’opposition


Cliquer sur l'image
Dans ces conditions, on ne peut que s’étonner que la tribune de la majorité, parue dans le magazine municipal d’avril, distribué dès le 17, traite de la réunion du conseil municipal qui s’est tenue le 10. Tout le monde peut vérifier

Existe-t-il une règle pour la majorité et une pour l’opposition ? Le 3 pour les uns, le 11 pour les autres
Monsieur le maire s’autorise-t-il des libertés qu’il refuse aux autres ?
Le service communication fait-il du zèle ?
La majorité est-elle à ce point en mal d’inspiration qu’elle ait besoin de connaître le thème de la tribune libre de l’opposition pour écrire la sienne ?

Nous attendons la réponse avec impatience. Mais d’ores et déjà il est évident que cette équipe et son administration ne s’embarrassent guère de principes.


mardi 28 avril 2015

Bois d'Auteuil : les preuves de la duperie !

Lors de la réunion du conseil municipal du 26 septembre 2014, le maire a sollicité du conseil  municipal, l'autorisation de signer un “complément à l'accord cadre pour la réalisation du projet urbain du Bois d'Auteuil relatif à la constructions des logements sociaux”.

Les élus du Groupe Villecresnes Avenir s'étaient alors abstenus car l'annexe qui précisait le nombre de logements n'était pas jointe au dossier qui leur avait été envoyé. Déjà un signe !

Cliquer pour agrandir
Cliquer pour agrandir
Le document de programmation fourni quelques jours plus tard prévoyait la construction de 247 logements en accessibilité et 100 logements sociaux, soit 347 au total (voir ci-dessus). 

Le problème, c'est que les chiffres qui figurent sur les documents signés par l'ensemble des partenaires, il y a quelques jours, lors de la vente des terrains du Bois d’Auteuil, sont différents. Selon des sources proches des partenaires, c’est en fait 375 logements qui seront finalement construits. Quant au nombre de logements sociaux, il devrait se situer entre 115 et 125, c’est à dire à un niveau bien supérieur à celui qui avait été avancé en septembre dernier.

Ainsi, Gérard GUILLE, qui avait accusé son prédécesseur de bétonnage parce qu'il prévoyait 376 logements sur le site du Bois d'Auteuil n'en fera que ....375. !! Relisez le tract ci-dessous

Cliquer pour relire
Au delà de cette duperie, il est anormal qu’une convention soit signée sur la base de chiffres différents de ceux présentés au conseil municipal. Lors de la prochaine réunion du conseil, nous ne manquerons pas d’interpeller le maire sur ce manquement et de lui demander de nous communiquer, officiellement, le document signé par l’ensemble des partenaires du projet, comme cela aurait dû être le cas.

Quant au site internet de la ville, il ne dit pas un mot d'un évènement aussi important que l'aboutissement du projet immobilier qui aura été au cœur d'un des débats les plus animés qu'ait connu notre ville ces dernières années. Suspect non ?

Monsieur le maire, nous ne vous reprocherons pas les décisions prises car, malgré une année de retard, vous réalisez ce que nous avions prévu. Mais, et cela est grave pour votre moralité, nous avons maintenant la preuve que, sans scrupule aucun, par votre pétition et votre porte à porte, vous avez surfé sur les peurs et abusé de la crédulité de beaucoup de nos concitoyens. 

lundi 27 avril 2015

Réunion du conseil du 10 avril 2015 : suite et fin des questions orales

Voici les dernières réponses vidéos aux questions orales de nos élus

Question :
De septembre à décembre 2014, vous avez appliqué aux familles n'ayant pas la possibilité de récupérer leurs enfants à 16h00 la tarification passerelle de 1,10 € les 30 minutes de 16h00 à16h30. Ce tarif est inexistant donc illégal pour ce créneau horaire.
Ce tarif passerelle de 1,10 € était applicable pour les enfants bénéficiant de soutien scolaire après l'école :
  • en maternelle de 17h30 à 19h15 pour une durée de 1h45,
  • en élémentaire de 18h00 à 19h15 pour une durée de 1h15.
En aucun cas les 30 minutes : la délibération relative aux tarifs applicables jusque fin 2014 étant très précise sur les horaires.
Vous avez reconnu cette faille puisque vous avez décidé de créer pour l'année 2015 une ligne concernant les accueils récréatifs de 16h00 à 16h30 au tarif de 0,60€, (délibération N° 8 du Conseil Municipal du 22/12/2014)
Avez vous l'intention de dédommager les familles victimes de cette erreur et comment ?



Question :
Vous avez tenu, il y a quelques semaines, une réunion avec des représentants de l’Agence des Espaces Verts, concernant la route dite du développement durable, au cours de laquelle vous sembliez ignorer que les maires de la Communauté de Communes du Plateau Briard et la Présidence du Conseil Général de l’époque s’étaient entendus sur un tracé. (Voir le compte rendu de cette réunion sur le site internet de la ville).
Au-delà du financement dont nous comprenons qu’il n’est pas encore défini, êtes-vous au clair désormais avec vos collègues du Plateau Briard a propos du tracé ?


Refus de répondre

Question :
La précédente municipalité avait mis en place les comités de quartier dès son entrée en fonctions. Cette forme de démocratie participative avait formidablement bien fonctionné et de nombreuses propositions avaient été soumises aux responsables municipaux débouchant le plus souvent sur des réalisations à la satisfaction des Villecresnois.
Avez-vous toujours l’intention de les réactiver comme vous le disiez dans votre profession de foi d’avant les élections et dans l’affirmative, quand comptez-vous passer à l’action ?
Comptez-vous, comme c’était le cas précédemment instaurer une co-présidence entre un élu et un citoyen ?
Enfin, comptez-vous tout mettre en oeuvre pour leur assurer de réelles compétences et une totale indépendance, conditions essentielles pour qu’ils soient crédibles ?



Question :
Que compte faire la municipalité pour lutter contre les décharges sauvages qui, peu à peu, envahissent la périphérie de la ville (Route Nationale, rue Jean Cavaillès....) ?


samedi 25 avril 2015

Tribune d'avril 2015 - Retour en arrière

Notre ville comptait en 2014 près de 10 000 habitants et 6567 électeurs.

Le questionnaire proposé aux Villecresnois a reçu 542 réponses. Rien ne prouve que les 542 soient des personnes différentes (plusieurs réponses étaient possibles). Sur 542 réponses, 71 % sont favorables au retour du 50 km/h dans certaines zones de la ville. Si on se livre à un calcul simple, il y a donc 385 avis, soit 5,85 % des électeurs.

Demander l’avis de ses administrés est louable… Tenir compte des avis exprimés l’est tout autant… Ériger une consultation informelle en référendum va à l’encontre de la loi républicaine qui précise bien les modalités d’une telle consultation. Il ne saurait donc être légitime de s’appuyer sur les 542 réponses au questionnaire concernant la circulation pour en  tirer une justification quelconque.

Depuis la mise en place de la limitation à 30 km/h, aucun accident corporel grave n’a eu lieu, alors que nous déplorions chaque année un ou plusieurs accidents graves, voire mortels. Partout, les équipes municipales prennent des mesures de réduction de la vitesse. À Nogent par exemple, la totalité du territoire municipal vient de passer à 30 km/h après constatation de la disparition des accidents dans toutes les parties de la ville où cette vitesse est en vigueur.

Chez nous, l’originalité prime encore une fois : retour en arrière…

Les automobilistes des communes voisines pourront reprendre leurs vieilles habitudes et couper au plus court… par nos rues !

Nous venons de recevoir, sur ce thème, un article de Claude DAPEI. Le voici accompagné de la copie d'un article intéressant.

"Et si parfois les retours en arrière étaient annonciateurs d'innovation et de projets d'avenir...
Les Villecresnois se souviennent-ils d’un article intitulé "Civisme" paru en juin 2006 dans Villecresnes Magazine sous la plume d’Edouard Lopez, juste avant les élections municipales.
L'équipe de Pierre-Jean Gravelle (dans laquelle siégeait un certain Gérard Guille) envisageait déjà la limitation de la vitesse en ville à 30 km-h pour des raisons de sécurité évidentes...
Pierre-Jean Gravelle l'avait rêvé... Daniel Wappler l'avait fait... et maintenant Gérard Guille rêve de le défaire !!!
Ainsi va la vie locale à Villecresnes !
Claude Dapei”

mercredi 22 avril 2015

Dangereux vide juridique pour le site sportif du Bois d'Auteuil

Lors de la réunion du conseil municipal du 10 avril dernier, les élus de Villecresnes Avenir ont interrogé le maire, sur la situation juridique dans laquelle se trouvait la commune à propos du site sportif du Bois d'Auteuil. Voici la question : 

La convention de mise à disposition du site sportif du Bois d’Auteuil, signée le 1er décembre 2009, entre La Poste et la ville de Villecresnes, était conclue pour une durée de quatre ans, avec renouvellement possible par tacite reconduction pour une durée de un an. A l’issue de la période totale, le Contrat devait prendre fin de plein droit. Cette convention est donc caduque depuis le 1er décembre 2014.
Nous souhaiterions donc savoir quelle est la situation juridique actuelle qui régit le site sportif du Bois d’Auteuil. Pourriez-vous donc nous dire :
  1. Si une nouvelle convention a été signée, et dans l’affirmative, la raison pour laquelle elle n’a pas été présentée au conseil municipal ?
  2. Dans le cas contraire, a quel titre les équipements sont utilisés ? Qu’en est-il des questions d’assurance ? qu’en est-il également du bail accordé à Clerence restauration ?
  3. Si la convention n'a pas été renouvelée comment allez-vous pouvoir ouvrir la piscine ?
Voilà la réponse  :


Ainsi, depuis décembre 2014, la ville n'est plus locataire à titre gratuit et elle n'est pas encore propriétaire de ces installations. Des associations et des centaines de Villecresnois pratiquent leur sport dans un vide juridique absolu.  Et cela ne semble pas émouvoir le maire, qui serait pourtant le premier responsable en cas d'accident.

Questions subsidiaires : 
  1. Comment une compagnie d'assurances peut-elle couvrir une collectivité pour un bien et des installations dont elle n'est ni propriétaire, ni locataire ?
  2. La Poste est-elle consciente que sa responsabilité pourrait être engagée en cas de pépin ?
Rassurons-nous, notre bon maire veille. Il a rencontré La Poste “pour voir qu'est-ce qu'on pouvait faire” (sic) et “il a convenu avec La Poste..”. (re-sic). 

Il est élu depuis mars 2014, il sait qu'une convention d'utilisation d'équipements essentiels arrive à échéance en décembre, et pourtant il ne s'active qu'en avril, et encore, probablement parce que nous l'avons interpellé. Démonstration est faite, une fois encore, que ce maire manque vraiment de professionnalisme.